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Souk-Ahras : Appel au respect de la chaîne de froid pour les produits alimentaires périssables

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Des spécialistes et des cadres des directions du commerce, de la santé, de l’agriculture et de l’environnement ont souligné, mardi à Souk-Ahras, la nécessité du respect de la chaîne de froid des produits alimentaires sensibles et périssables. «Les produits alimentaires doivent être protégés dans des équipements de refroidissement, selon la catégorie du produit, depuis l’étape de sa production jusqu’à sa consommation», a indiqué le chef du service de la protection du consommateur et de la répression des fraudes à la direction locale du commerce Hafid Khedraoui, lors d’une journée d’étude autour des maladies hydriques et celles transmissibles par l’animal, organisée au siège de la wilaya. Il a, dans ce contexte, ajouté que «la plupart des cas de produits avariés constatés étaient causés par le non-respect des règles de stockage, la préservation des produits dans équipements refroidissants et sous des températures appropriées». «L’interruption de la chaîne de froid des produits alimentaires à n’importe quel stade de leur exposition à la consommation humaine entraîne des risques d’intoxications alimentaires, de prolifération de certaines bactéries et la réduction de la durée de leur validité, ainsi que l’apparition de maladies liées au système digestif», a-t-il ajouté, affirmant que le consommateur soit être averti et imprégnée des règles de conservation des produits alimentaires. M. Khedraoui, qui a exhorté l’assistance à s’engager pour une culture de consommation, a insisté sur l’importance de bannir certains comportements à risques pour la santé, en particulier l’acquisition de denrées alimentaires exposées sur la voie publique et dans des marchés anarchiques qui ne respectent pas les normes en vigueur. Pour sa part, le directeur local de la santé et de la population, Amor Ben Touati, a appelé à la nécessité de «revoir le cadre juridique et réglementaire des bureaux communaux d’hygiène, de redynamiser les bureaux existants, élaborer une stratégie médiatique intersectorielle et un plan d’information et de communication et offrir des moyens de transport afin de permettre aux comités et aux techniciens affectés aux communes d’assurer un suivi efficace «. Le même conférencier a également souligné «la nécessité d’éradiquer les bidonvilles pour éviter les conséquences négatives d’absence des réseaux d’évacuation des eaux usées et du manque d’approvisionnement en eau potable, de mieux contrôler les eaux d’irrigation et de renforcer les bureaux d’hygiène par des techniciens spécialisés des secteurs de l’hydraulique, de l’agriculture, du commerce appuyés par des éléments de la police».

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