À deux jours des élections de renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation fixées pour le 5 février par un décret présidentiel, les scénarios se disputent sur l’identité du prochain deuxième homme de l’État. Autrement celui qui occupera le poste de président du Sénat.
En effet, plusieurs scénarios sont prévisibles concernant l’identité de la personne qui succèdera à l’actuel président du Conseil, Salah Goudjil, notamment dans le cas où son mandat ne viendra pas à être renouvelé. Au même moment des noms de sénateurs ambitionnés à occuper ce poste ont fait leur apparition, particulièrement en dehors de la liste du parti FLN. Donc c’est après l’achèvement du renouvellement partiel, qu’il soit élu ou nommé par le président de la République, et l’investiture du Conseil avec ses nouveaux membres dans les jours à venir, qu’il est prévu la séance de confirmation de la composition et d’élection du président du Conseil. Ce dernier issu généralement du tiers présidentiel désigné par le chef de l’État, est considéré, selon la Constitution algérienne, comme le deuxième personnage de l’État après le président de la République. Pour rappel, les élections de renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, chambre haute du parlement national, sont convoquées pour le 5 février 2022, selon un décret présidentiel. « En vertu des dispositions des articles 121 et 122 alinéa 02 de la Constitution, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a signé, ce jour 22 décembre 2021, un décret présidentiel portant convocation du collège électoral en vue du renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation, qui aura lieu le 05 février 2022 », a précisé un communiqué du Conseil de la nation. Le Conseil de la nation est composé de 144 membres, dont 96 sont élus au suffrage indirect parmi les élus aux niveaux des Assemblées populaires des wilayas pour un mandat de six ans. Les sénatoriales sont organisées chaque trois ans pour renouveler un tiers des membres de cette chambre, dont les mandats sont arrivés à échéance. Sur les 144 membres, 48 sont désignés par le président de la République alors que le reste est élu au suffrage universel.
Sarah. Oub
