Pas moins de 265 petits flamants roses migrateurs ont été sauvés à Oum El Bouaghi de la soif et la sécheresse qui a affecté » Chat Tensilt » dans le territoire des communes de Souk Naâmane et Ouled Zouay, a-t-on appris lundi de la Conservation locale des forêts.
Les petits flamants roses affectés par la soif après la sécheresse qui a touché » Chat Tensilt » d’une part et la vague de chaleurs enregistrée dans cette wilaya depuis ces dernières semaines d’autre part, ont été évacués vers un des marécages de la localité El-Mehaïdiya dans la commune d’Ain M’lila, a précisé le chargé d’information auprès de la conservation des forêts, Abderaouf Omar. Le même responsable a indiqué que les petits flamants roses affectés ont été évacués par des acteurs dans le domaine de la protection de l’environnement et des habitants de la localité » Sebakh » limitrophe de » Chat Tensilt » et ce, en collaboration avec des agents forestiers. La localité » Chat Tensilt » a constitué durant l’année en cours (2024) un environnement adéquat pour la nidification de ce genre d’oiseaux, a indiqué la même source, ajoutant que les petits de cette espèce d’oiseaux qui n’ont pas encore la capacité de voler et n’ont pas pu supporter la soif sont resté coincés à cause de la canicule et la sécheresse du site. Le même responsable a indiqué que l’opération de contrôle de » Chat Tensilt » se poursuit pour sauver ce qui reste des petits flamants roses en vue de les transférer vers d’autres régions afin de les protéger de la soif.
Saisie de plus de 6 000 comprimés psychotropes et arrestation de deux femmes à El Oued
Les éléments de la Gendarmerie nationale (GN) de la wilaya d’El Oued ont procédé à la saisie de plus de 6.000 comprimés psychotropes et à l’arrestation de deux femmes suspectes, a indiqué lundi un communiqué de ce corps de sécurité. « Dans le cadre de la lutte contre toutes formes de criminalité, notamment les affaires liées au trafic illicite de drogue, les éléments de la Brigade territoriale de sécurité routière (BSR) de la GN d’El Oued ont déjoué une tentative de transport d’une quantité de comprimés psychotropes à bord d’un bus de transport public assurant une desserte vers une wilaya du nord », a précisé le communiqué. Cette opération « s’est soldée par l’arrestation de deux (2) femmes quinquagénaires en possession de 6.085 gélules de psychotropes de type Prégabaline (300 mg), lesquelles ont été livrées à la Brigade territoriale de la GN de Hassi Khalifa ». Une enquête a été ouverte par la même brigade et les suspectes ont été déférées devant les juridictions territorialement compétentes », conclut la source.
Le changement climatique allonge la durée des jours, selon une étude
Le changement climatique, en faisant fondre la glace aux pôles, ralentit très légèrement la rotation de la Terre, ce qui accroît la durée du jour de quelques millisecondes, révèle une étude publiée lundi. L’Antarctique, le Groenland, ainsi que de nombreux glaciers se trouvent « dans les régions polaires », explique Surendra Adhikari, co-auteur de l’étude. L’eau résultant de leur fonte à cause du réchauffement climatique se retrouve en grande partie « dans les régions équatoriales », et ce changement dans la distribution des masses sur la planète « impacte la façon dont la Terre tourne ». C’est-à-dire: légèrement plus lentement. « C’est comme lorsqu’un patineur artistique fait une pirouette, en tenant d’abord ses bras près de son corps, puis en les étirant », compare Benedikt Soja, également co-auteur de l’étude. La rotation, très rapide au départ, se ralentit peu à peu. Cette rotation plus lente allonge ainsi très légèrement la durée d’une journée, qui fait au total 86.400 secondes. Depuis l’an 2000, le taux d’allongement de la durée du jour provoqué par le changement climatique s’est élevé à 1,33 milliseconde par siècle. Et si les émissions de gaz à effet de serre continuent à augmenter de façon très significative, ce taux pourrait passer à 2,62 millisecondes par siècle d’ici 2080 ou 2100. L’influence du changement climatique pourrait alors surpasser l’effet de la Lune, qui a elle aussi ralenti progressivement la rotation de la Terre depuis plusieurs milliards d’années. « Il a été très surprenant de constater que d’ici la fin du 21e siècle, dans les scénarios d’émissions élevées, (…) il se pourrait que le climat à lui seul prenne le dessus sur la contribution d’un phénomène » tel que « la dynamique Terre-Lune », a commenté Surendra Adhikari. Si ces changements peuvent sembler minimes, ils ont « de grandes implications pour la navigation terrestre et spatiale », par exemple pour envoyer des signaux à des sondes lointaines, selon lui. Selon Benedikt Soja, cette étude montre également quelque chose de plus symbolique: « L’impact des humains sur la planète est plus important que nous ne le pensons. »
La 46e session du Comité du patrimoine mondial du 21 au 31 juillet
Le Comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (Unesco) tiendra sa 46e session ordinaire du 21 au 31 juillet dans la capitale indienne, New Delhi, a indiqué l’organisation dans un communiqué. Durant cette session, le Comité examinera notamment les candidatures de 28 sites pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial et l’état de conservation de 124 sites déjà inscrits, dont 57 figurent également sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Des sites naturels, culturels et mixtes (culturels et naturels) dans différents pays notamment en Afrique du Sud, Ethiopie, Jordanie, Kenya, Arabie saoudite, Malaisie, Iran et Inde, sont parmi les sites candidats au classement.
Le comité examinera, entre autres, les nouvelles inscriptions du site archéologique et paléontologique de Melka Kunture et Balchit (Ethiopie), les sites de mémoire de Nelson Mandela (Afrique du Sud), le Parc national de Lençois Maranhenses (Brésil) ou encore le paysage culturel de la zone archéologique d’Al-Faw.
L’UNICEF et l’OMS appellent à une intensification des vaccinations infantiles
Deux agences de l’ONU ont appelé lundi à un rattrapage en matière de vaccination des enfants, avertissant que les vaccinations mondiales d’enfants ont stagné l’année dernière, laissant 2,7 millions d’entre eux non vaccinés ou une couverture vaccinale insuffisante.
Les dernières estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) sur la couverture vaccinale nationale fournissent l’ensemble des données les plus importantes et les plus complètes au monde sur les tendances en matière de vaccination contre 14 maladies. Ces estimations « soulignent la nécessité de poursuivre les efforts de rattrapage, de redressement et de renforcement des systèmes ». Les niveaux de vaccination des enfants ont stagné en 2023, par rapport aux niveaux prépandémiques de 2019, laissant de nombreuses personnes sans protection vitale, notamment contre la rougeole.
De nouvelles données révèlent que près de trois nourrissons sur quatre vivent dans des pays où la faible couverture vaccinale est à l’origine de flambées de la rougeole.
« Les dernières tendances démontrent que de nombreux pays continuent d’oublier beaucoup trop d’enfants », a déploré la directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell. « Combler le fossé de la vaccination nécessite un effort mondial, avec les gouvernements, les partenaires et les dirigeants locaux qui investissent dans les soins primaires et les travailleurs communautaires pour s’assurer que chaque enfant est vacciné et que l’ensemble des soins sont renforcés ».