Le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Samy Agli, a salué le plan d’action du gouvernement pour la relance économique, exprimant son optimisme pour le devenir de l’économie dans le pays dans le long terme, notamment après avoir accordé plus d’importance au secteur de l’agriculture qu’il qualifie de levier important de cette relance, espérant que cette feuille de route sera appliquée réellement et concrètement sur le terrain avec la concertation et la participation de l’ensemble des éléments et acteurs économiques. Après avoir indiqué que son organisation est un partenaire fiable des pouvoirs publics, qui ont montré la bonne volonté à travers l’implication du partenaire social et en ouvrant les portes de dialogue et de concertations avec lui pour arriver à bâtir une Algérie nouvelle. Abordant l’accord d’association avec l’UE, le président de la CAPC a salué le fait qu’il soit révisé, soulignant que c’était la revendication de sa Confédération. « C’est un accord non équilibré, il ne préserve pas nos intérêts » précise Agli, «heureusement il va être remis sur la table afin de revoir ses articles » c’est une bonne décision par le gouvernement. Concernant les pertes causées par la pandémie du Covid-19, Agli a indiqué qu’il n’y a pas de chiffre précis mais il s’est contenté de dire qu’il y a beaucoup d’entreprises touchées par la crise de coronavirus. À ce sujet, il a cité le secteur du bâtiment qui a été le plus impacté, soit plus de 80%, suivi des secteurs les plus fragiles tels les services, les bureaux d’études, les agences de voyages … ainsi que les TPE et les PME. Concernant le sujet des transferts sociaux, le président de la CAPC a affirmé que ces derniers doivent être destinés seulement aux catégories défavorisées, car les aides étaient distribuées d’une manière non équilibrée aux citoyens ce qui selon lui, impactait très négativement sur le Trésor public. Enfin, le même responsable et après avoir fait savoir que son organisme compte créer un syndicat patronal, a commenté l’information des démissions en vagues au sein de l’ex-FCE, «c’est un non évènement » réagit-il « il s’agit de la démission de deux membres, ils ont choisi de nous quitter » pour des raisons qu’il n’a pas cité.
Sarah Oubraham