Les services de la Sûreté nationale de Tlemcen ont procédé, à la saisie de près de 52 kg de kif traité en provenance du Maroc, et à l’arrestation de deux (2) individus membres d’un réseau criminel international, a indiqué, vendredi, un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). « Dans le cadre de la lutte contre le crime organisé lié au trafic illicite de drogue, le service de wilaya de la police judiciaire de la Sûreté de la wilaya de Tlemcen, a procédé au cours de cette semaine, au démantèlement d’un réseau criminel international et à l’arrestation, de deux (2) individus parmi ses membres, avec saisie de 51 kg et 750 gr de kif traité en provenance du Maroc », précise la même source. L’opération menée par la Brigade de recherche et d’intervention relevant du même service de wilaya, sur la base d’investigations approfondies sur le terrain, a permis de « déjouer un plan criminel, visant à introduire une quantité de kif traité à partir du Maroc vers les wilayas de l’ouest du pays via Tlemcen. Les enquêteurs qui ont pu identifier les caractéristiques du véhicule utilitaire utilisé dans l’opération, ont intercepté ce dernier aux alentours de la daïra de Sebdou avant d’arrêter le conducteur et la femme qui l’accompagnait et de procéder à la saisie de la quantité de poisons soigneusement dissimulée à l’intérieur du véhicule ». Les deux mis en cause ont été déférés devant le procureur de la République près le Tribunal de Sebdou pour « importation, détention et transport illicite de drogue dans le cadre d’un groupe criminel organisé, et pour contrebande menaçant la sécurité et l’économie nationales », conclut le communiqué.
La baisse sans précédent de l’aide menace la lutte contre la pauvreté
La baisse sans précédent de l’aide internationale menace la lutte contre la pauvreté, alerte mercredi le rapporteur spécial des Nations unies sur l’extrême pauvreté, Olivier De Schutter. Alors que les crises se multiplient et que la pauvreté regagne du terrain, l’aide internationale, elle, s’effondre. Un paradoxe inquiétant que dénonce avec force cet expert de l’ONU. Dans un rapport présenté cette semaine au Conseil des droits de l’homme, De Schutter prévient que « des décennies de progrès sont en train de s’effriter sous nos yeux ». « Alors que les pays tournent le dos à la coopération internationale, nous assistons à un terrifiant effet domino de réduction de l’aide mondiale, les pays annonçant les uns après les autres des réductions importantes de leurs budgets d’aide », déplore l’expert. En 2024, l’aide publique au développement a reculé pour la première fois en six ans. Pour 2025, les prévisions annoncent une baisse de près de 20 %. En cause : des arbitrages budgétaires de plus en plus défavorables à la solidarité internationale. « C’est un triste reflet de notre époque que l’argent autrefois destiné à des programmes de développement vitaux soit maintenant redirigé vers la défense et les dépenses militaires », regrette M. De Schutter. Alors que le climat se dérègle, que les conflits s’intensifient et que l’inflation fragilise les économies, les plus pauvres se retrouvent sans filet. « Il s’agit d’une tempête parfaite : des réductions de l’aide mondiale alors que la crise climatique s’intensifie et anéantit en quelques minutes les moyens de subsistance et les biens des populations », relève-t-il. L’ordre mondial né des ruines de la seconde guerre mondiale avait permis de faire reculer massivement la pauvreté. Aujourd’hui, en quelques mois, ces acquis vacillent. A quelques jours de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FFD4), prévue à Séville du 30 juin au 3 juillet, l’expert onusien appelle les Etats à revoir leurs priorités. Dans son rapport, il détaille plusieurs pistes fiscales: impôt sur la fortune, taxes de solidarité sur les transactions financières ou le transport aérien et plaide pour la création d’un Fonds mondial pour la protection sociale. Objectif : mobiliser 760 milliards de dollars par an. Une somme qui permettrait de garantir un revenu minimum et l’accès aux soins de base dans les 26 pays les plus pauvres du monde. De quoi bâtir un bouclier social contre les chocs climatiques et économiques.
Près de 316 millions de personnes ont consommé des drogues en 2023
La consommation de drogues atteint désormais des niveaux sans précédent, dans un contexte d’instabilité mondiale croissante, alerte l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans son rapport mondial présenté jeudi, faisant état de près de 316 millions de personnes ayant consommé une drogue en 2023. « En 2023, près de 316 millions de personnes ont consommé une drogue – hors alcool et tabac –, soit 6 % de la population âgée de 15 à 65 ans, contre 5,2 % dix ans plus tôt », indique l’ONUDC dans son rapport. Le cannabis reste en tête (244 millions d’usagers), suivi des opioïdes (61 millions), des amphétamines (30,7 millions), de la cocaïne (25 millions) et de l’ecstasy (21 millions). La multiplication des crises et des déplacements de populations pourrait encore faire grimper ces chiffres, avertit le rapport, qui souligne que de nouveaux groupes vulnérables sont exposés à la consommation ou au trafic de drogues. « Cette édition du Rapport mondial sur les drogues montre que les groupes criminels se livrant au trafic de drogues continuent de s’adapter, d’exploiter les crises et de cibler les populations les plus vulnérables », déclare la directrice exécutive de l’ONUDC, Ghada Waly.
Plus de 4000 comprimés psychotropes saisies à Laghouat
Les services de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Laghouat ont procédé à l’arrestation de deux individus et à la saisie de plus de 4000 comprimés psychotropes de type « Prégabaline 300mg », indique samedi un communiqué des mêmes services. « Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, sous toutes ses formes, à travers le territoire de compétence du Groupement territorial de la Gendarmerie nationale de Laghouat, et lors d’une patrouille de contrôle routier effectuée par les éléments de l’Escadron territorial de Sécurité routière au niveau de la route nationale N 01 reliant la wilaya de Laghouat à celle de Djelfa, plus précisément au niveau du rond-point Bouchaker (commune de Laghouat), un véhicule en direction de Laghouat a été intercepté », précise la même source. « Après vérification des documents du véhicule et une fouille minutieuse, 4116 gélules de type Prégabaline 300mg ont été découvertes, soigneusement dissimulées dans les cavités inférieures avant du véhicule », ajoute le communiqué, soulignant que « les deux suspects ont été immédiatement arrêtés et remis aux éléments de la Brigade de recherches de la Gendarmerie nationale pour la poursuite de l’enquête ». L’opération s’est soldée par « l’arrestation de deux individus âgés entre 26 et 28 ans, tandis qu’un troisième se trouve toujours en état fuite, outre la saisie d’un véhicule touristique et de 4116 gélules de type Prégabaline 300mg », selon la même source. « Après parachèvement de toutes les procédures légales, des dossiers judiciaires ont été établis à l’encontre des mis en cause, qui seront présentés devant les juridictions compétentes dès la finalisation de l’enquête », conclut le communiqué.
20 morts et plus de 500 blessés sur les routes en 48 heures
Vingt (20) personnes sont décédées et plus de 500 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus ces dernières 48 heures à travers le pays, indique samedi, un communiqué de la Protection civile. Les unités de la Protection civile ont effectué, du 26 au 28 juin, plusieurs interventions suite à des accidents de la circulation survenus à travers le territoire national et qui ont causé la mort à 20 personnes et des blessures à 522 autres, précise le communiqué. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Mila avec quatre (04) décès et cinq (05) blessés, suite à 09 interventions liées aux accidents de la route, précise la même source. Par ailleurs, le dispositif de la Protection civile relatif à la surveillance des plages autorisées à la baignade a permis le sauvetage de 1469 personnes, dont 439 traitées sur place et 136 autres évacuées vers des structures sanitaires locales, ajoute le communiqué, déplorant, toutefois, le décès par noyade en mer de neuf (09) personnes dans les wilayas de Bejaia, Boumerdés, Oran, Skikda et Mostaganem. En outre, les secours de la Protection civile ont procédé à l’extinction de 7 incendies urbains, industriels et divers à travers les wilayas d’Alger, Djelfa, Tlemcen, M’sila, Blida, Boumerdés et Relizane, causant des gênes respiratoires à 21 personnes. S’agissant du dispositif de lutte contre les incendies de forêts et de récoltes, il a été procédé à l’extinction de 68 incendies dans plusieurs wilayas, conclut la même source.