Une quantité de 44.700 capsules de psychotropes a été saisie et trois (3) individus ont été arrêtés par la Brigade de lutte contre le commerce illicite de drogue relevant de la Police judiciaire (PJ) de la Sûreté de la wilaya d’Ouargla, a rapporté samedi la cellule de communication de ce corps sécuritaire. Des investigations ont été menées par les enquêteurs de la brigade sous la supervision du Parquet territorialement compétent, à la suite d’informations sur une transaction portant sur la commercialisation d’une quantité importante de psychotropes au niveau du quartier Sokra, dans la ville de Ouargla, selon la même source. Elles se sont soldées par l’identification de deux (2) suspects, ainsi que le lieu exact de la transaction, a fait savoir la même source, ajoutant que l’élaboration d’un plan bien ficelé a permis leur arrestation alors qu’ils se trouvaient à bord d’un véhicule. Une quantité importante de psychotropes, à savoir 44.700 capsules de type Prégabaline 300 mg, a été découverte en leur possession. L’enquête approfondie a permis également l’identification d’un troisième complice, qui a été arrêté. En coordination avec le parquet, le domicile du mis en cause a été perquisitionné, et un montant de 14 millions dinars et une machine à compter les billets saisis. Après l’achèvement des procédures légales, les trois suspects ont été déférés devant les instances judiciaires compétentes, conclut la même source.
Cinq morts et 465 blessés sur les routes en 48 heures
Cinq (5) personnes sont décédées et 465 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation enregistrés durant les dernières 48 heures, indique samedi un communiqué de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de M’sila avec deux (2) morts et seize (16) blessées, précise le communiqué. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de premières urgences à 12 personnes incommodées par le monoxyde de carbone émanant d’appareils de chauffage et chauffe-eaux à Skikda, Oum El Bouaghi, Biskra, Batna et Relizane, note la même source. La Protection civile a, toutefois, déploré le décès de deux personnes à cause du même gaz à Relizane, ajoute le communiqué.
Egypte: découverte d’une tombe royale antique, la première depuis celle de Toutankhamon
Le ministère égyptien des Antiquités a annoncé la découverte de la tombe de Thoutmosis II, première sépulture royale antique mise au jour depuis celle du célèbre Toutankhamon en 1922. Thoutmosis II était un pharaon de la XVIIIe dynastie, qui vécut il y a près de 3.500 ans. Ancêtre de Toutankhamon, sa tombe a été découverte près de la Vallée des Rois à Louxor, dans le sud de l’Egypte, à quelques kilomètres de son imposant temple funéraire, érigé sur la rive ouest du Nil. Il s’agit de « l’une des découvertes archéologiques les plus importantes de ces dernières années », a salué mardi le ministère des Antiquités. D’après des études préliminaires, la tombe, fouillée par une mission conjointe égypto-britannique, aurait été vidée dans l’Antiquité, ne laissant ni momie royale ni le faste doré associé à la découverte de Toutankhamon. L’entrée a été localisée pour la première fois en 2022 dans les montagnes de Louxor, à l’ouest de la Vallée des Rois, mais les experts pensaient qu’elle menait à la tombe d’une épouse royale. L’équipe a ensuite trouvé « des fragments de jarres en albâtre portant le nom du pharaon Thoutmosis II, identifié comme le +roi décédé+, ainsi que des inscriptions portant le nom de sa principale épouse royale, la reine Hatchepsout », détaille le ministère. Peu après l’inhumation du roi, l’eau a inondé la chambre funéraire, endommageant l’intérieur et fragmentant un revêtement de plâtre ornés d’extraits du Livre de l’Amdouat, un ancien texte funéraire sur l’au-delà. Certains meubles funéraires appartenant à Thoutmosis II ont également été retrouvés dans la tombe, selon le ministère.
Des débris de la fusée de SpaceX entrent dans l’atmosphère au-dessus de la Pologne
Des débris de la fusée Falcon 9 de SpaceX sont entrés dans l’atmosphère au-dessus de la Pologne, a indiqué mercredi Varsovie, la police rapportant la découverte d’un objet non-identifié tombé dans l’ouest du pays. « L’Agence spatiale polonaise (POLSA) (…) confirme que dans la nuit du 19 février 2025, entre 04h46 et 04h48, une rentrée incontrôlée dans l’atmosphère au dessus du territoire polonais d’un étage de la fusée porteuse FALCON 9 R/B a eu lieu », selon un communiqué de l’agence. « Le corps de la fusée d’environ 4 tonnes provenait de la mission Space X Starlink Group 11-4 qui avait décollé de la base aérienne de Vandenberg en Californie le 1er février 2025 », a encore ajouté l’agence. L’entrée dans l’atmosphère a provoqué de spectaculaires trainées lumineuses visibles dans le ciel dans la nuit de mardi à mercredi dans l’ouest du pays. La police polonaise a confirmé la découverte, près de Poznan (ouest), d’un objet non identifié d’environ un mètre sur un mètre et demi en matière composite tombé dans la nuit sur le terrain d’un entrepôt sans faire de dégâts ni blessés. « Les pompiers et les policiers travaillent sur place. Nous éclaircissons les circonstances de la présence de cet objet », a déclaré Lukasz Paterski, porte-parole de la police de Poznan. La porte-parole de l’agence spatiale polonaise n’a pas exclu qu’il pourrait s’agir des fragments de la fusée de SpaceX. « Nous ne pouvons pas exclure la possibilité que l’objet qui a été trouvé près de Poznan provienne de la fusée Falcon 9 dont nous surveillions le vol », a déclaré Agnieszka Gapys, citée par l’agence PAP, indiquant que POLSA était en contact avec SpaceX pour déterminer son origine. Selon les médias polonais, l’objet trouvé ressemble aux débris d’un réservoir de carburant sous pression de Falcon 9 qui sont tombés aux Etats-Unis il y a quatre ans.
Turquie : six migrants meurent noyés en mer Egée
Six migrants ont trouvé la mort noyés mercredi en mer Egée au large des côtes occidentales de la Turquie après que leur canot pneumatique a commencé à couler, ont annoncé les autorités. Intervenus avant l’aube au sud de la grande ville d’Izmir, dans des eaux séparant la Turquie de l’île grecque voisine de Samos, les garde-côtes turcs ont pu secourir vingt-sept migrants, dont sept se trouvaient à l’eau. « Les corps sans vie de six migrants irréguliers ont été repêchés », a indiqué le ministre turc de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, annonçant l’arrestation d’un passeur présumé. Sept migrants ayant embarqué à bord d’un canot pneumatique avaient déjà trouvé la mort dans la même zone mi-janvier. Les naufrages sont fréquents lors de ces traversées périlleuses entre les côtes turques et les îles grecques voisines telles que Samos et Lesbos, points d’entrée dans l’Union européenne. Selon l’Organisation internationale pour les migrations, 2.333 migrants ont disparu ou ont été repêchés morts en Méditerranée en 2024.
RDC : l’OMS met en garde contre une nouvelle maladie non identifiée
Une nouvelle maladie non identifiée a été signalée dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Deux groupes de cas et de décès dus à une maladie non identifiée ont été signalés dans deux zones de la province de l’Equateur en RDC, incluant 431 personnes infectées et 45 décès au 15 février, a indiqué l’OMS dans un rapport. Selon l’OMS, les autorités sanitaires de la RDC ont signalé pour la première fois un groupe de cas et de décès en janvier 2025 dans le village de Boloko, dans la zone de Bolomba. Les enquêtes préliminaires ont permis de remonter à l’origine de l’épidémie avec trois décès communautaires parmi des enfants de moins de cinq ans, qui sont morts après avoir développé de la fièvre, des maux de tête, de la diarrhée et de la fatigue et qui ont ensuite évolué vers des signes et symptômes hémorragiques. Les enquêtent indiquent que les enfants avaient consommé une carcasse de chauve-souris avant l’apparition des symptômes. Les autorités sanitaires ont signalé en février un nouveau groupe de cas et de décès dans le village de Bomate, dans la zone de Basankusu. « L’épidémie, qui a vu les cas augmenter rapidement en quelques jours, constitue une menace importante pour la santé publique », peut-on lire dans le rapport, qui souligne que les principaux défis comprennent la progression rapide de la maladie, avec près de la moitié des décès survenant au cours des 48 heures suivant l’apparition des symptômes dans la zone Basankusu, et un taux de mortalité exceptionnellement élevé dans la zone de Bolomba. Bien qu’aucun lien épidémiologique n’ait été établi entre les cas dans les deux zones touchées, les virus Ebola et Marburg ont été exclus après des tests. L’OMS a déclaré que des enquêtes plus approfondies explorent des possibilités telles que le paludisme, les fièvres hémorragiques virales, les intoxications alimentaires ou hydriques, la fièvre typhoïde et la méningite.
Mexique : arrestation d’un chef de la sécurité du cartel de Sinaloa
L’armée mexicaine a capturé le chef de la sécurité de « Los Chapitos », une des factions du cartel de Sinaloa, récemment désignée comme organisation terroriste par les Etats-Unis, a déclaré jeudi le ministère de la Sécurité publique. Il s’agit du deuxième coup porté en moins de 24 heures contre ce groupe de fils du baron de la drogue Joaquin « El Chapo » Guzman, condamné en 2019 à la prison à perpétuité aux Etats-Unis pour trafic de stupéfiants. L’individu appréhendé, surnommé « 200 », « était responsable de la sécurité du chef de cette organisation criminelle et coordonnait l’achat d’armes et de munitions pour la faction +Los Chapitos+ », a déclaré le secrétaire à la sécurité, Omar Garcia Harfuch, sur le réseau social X. Il est accusé d’homicides, d’extorsion et d’attaques contre les forces de l’ordre dans le cadre de la vague de violence qui secoue l’Etat de Sinaloa, dans le nord-ouest du pays, a ajouté M. Garcia Harfuch. Mercredi soir, les ministères de la Sécurité et de la Défense avaient annoncé la capture d’un opérateur logistique et financier du cartel, recherché par un tribunal américain. Les deux arrestations ont eu lieu à Culiacan, la capitale de l’Etat du Sinaloa dans le nord-ouest du Mexique, où d’intenses opérations militaires ont été signalées.