Les dirigeants de l’entité sioniste persistaient hier dans l’agression contre l’Iran, en s’efforçant en même temps d’entraîner les Etats-Unis à s’engager directement dans cette guerre. Le criminel Netanyahou- qui circule maintenant au milieu de ruines dans les villes sionistes- ne désespère pas que les Etats-Unis interviennent pour sauver l’entité sioniste. En écho, le président Trump pratique le double langage d’un côté, il appelle « les deux parties » à arriver à un accord de paix, et d’un autre côté, il dit qu’il pourrait intervenir dans la guerre. Autre discours : le président Poutine pourrait être médiateur, d’après Trump.
La réalité
Les spécialistes ont noté un recul net du président Trump sur son discours menaçant l’Iran et sur ses illusions. Ils estiment qu’il est face à la réalité révélée par la riposte iranienne et qu’il en a tenu compte. Les frappes sionistes n’ont pas atteint leurs objectifs contre les sites nucléaires, seuls des dégâts superficiels ont été enregistrés. L’entité sioniste ne peut pas mettre un terme au programme nucléaire iranien. Personne ne peut arrêter l’Iran dans le développement de son programme nucléaire, cela a été prouvé justement par l’agression sioniste, elle-même, qui a été soutenue par les menaces américaines contre l’Iran. Israël a pris conscience de l’ampleur des dégâts. Hier après-midi, l’Iran a tiré des missiles balistiques vers les territoires palestiniens occupés, au milieu d’explosions à Tel-Aviv et d’alertes dans de vastes zones. Les médias sionistes ont rapporté que l’attaque iranienne visait la centrale électrique de Hadera et la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Césarée. Des explosions ont été entendues à Tel-Aviv après que des sirènes ont retenti dans de vastes zones de la région, ainsi qu’à Jérusalem occupée, à Ashdod et dans des dizaines de colonies. Des sirènes d’alarme ont également retenti dans les zones situées entre Césarée au nord et Ashkelon au sud, ainsi que sur le plateau du Golan, en Galilée et à Haïfa, tandis que le « commandement du front intérieur » a appelé les colons à pénétrer dans les zones fortifiées. Le ministre sioniste de la Défense, Yisrael Katz, a ordonné la fermeture des établissements d’enseignement et l’interdiction des activités et rassemblements éducatifs jusqu’à la fin du mois. Samedi soir, déjà, l’Iran avait annoncé tirer une nouvelle salve de missiles sur l’entité sioniste en riposte à des agressions de l’armée sioniste contre des positions civiles et militaires en Iran depuis vendredi. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a confirmé que son pays a répondu à l’agression en ciblant la raffinerie de pétrole de Haïfa et souligné le soutien américain aux attaques contre son pays, malgré les déclarations officielles qui prétendent que les Etats-Unis ne sont pas impliqués dans l’agression du vendredi 13 juin à l’aube, quand l’occupation sioniste a lancé une frappe aérienne massive sur la capitale iranienne, Téhéran, et d’autres provinces, ciblant des zones résidentielles et civiles ainsi que des installations nucléaires, tuant et blessant, notamment des femmes et des enfants.
En position de force
Les frappes sionistes ont contribué à renforcer la cohésion de la société en Iran, cela s’explique par le fait que l’Iran était engagé dans des négociations et a été agressée. À l’intérieur de l’entité sioniste, des alliés de l’Iran, non palestiniens, lui donnent des renseignements, ce qui est prouvé par la qualité et la précision des cibles. En Iran, les cellules du Mossad qui opèrent le renseignement et le sabotage sont démasquées, 30 personnes ont été arrêtées. L’entité sioniste compte sur les cellules Mossad à l’intérieur de l’Iran pour agir sur le terrain : faire entrer les drones et opérer des actes de sabotage. Autre facteur d’incertitudes lié aux intentions iraniennes : le risque d’embrasement régional que craignent leurs alliés dans le Golfe. La force de l’Iran ressort du fait que les défenses anti aériennes américaines, britanniques et françaises sont contraintes de participer à intercepter les missiles iraniens, à la demande de l’entité sioniste. Des forces américaines et britanniques sont envoyées dans la région et en même temps les États-Unis et la Grande-Bretagne ont exhorté leurs citoyens à quitter l’entité sioniste et à ne pas s’y rendre.
M’hamed Rebah
