L’aura de l’Algérie en tant que voix de la promotion de la paix et des résolutions des conflits, aura franchi une nouvelle étape en se posant en médiateur, habilité et en état d’agir entre la Russie et l’Ukraine. Depuis lors, les éloges à son égard, mais aussi à l’égard de son président, Abdemadjid Tebboune, émanant de l’organisation des Nations unies, se multiplient.
En effet, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont, à l’occasion de la réunion tenue mercredi dernier à New York, sous la présidence de la Russie, ont salué à l’unanimité le rôle de l’Algérie, en sa qualité de cheffe de file de la médiation internationale, pour son engagement continu aux côtés des Maliens sur la voie du retour de la stabilité au Mali, notamment à travers les différentes consultations tenues à Alger et Bamako. Derrière l’initiative de paix au Mali, qui a connu en 2011 un conflit armé entre les autorités et les groupes de rebelles, l’Algérie a fini par convaincre tous les belligérants à discuter autour d’une table. Des efforts louables à l’issue desquels toutes les parties rivales ont signé en 2015 l’Accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali.
Et à l’heure actuelle, le pays d’Abdelmadjid Tebboune continue à assumer son rôle, en tant que voisin d’abord, et puis, en tant que chef de file de la médiation internationale, à multiplier les contacts et les tractations en vue de traduire l’accord d’Alger sur le terrain. à ce titre, les membres du Conseil ont, également, rendu hommage aux efforts inlassables de la médiation internationale visant à préserver intact l’engagement des parties signataires de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, dans le cadre du Comité de suivi de l’Accord d’Alger (CSA), sous la présidence de l’Algérie, et à rapprocher les points de vue à l’effet d’une mise en œuvre intégrale de l’accord.
Dans ce contexte, les membres du Conseil ont appelé les parties maliennes à la nécessité d’une mise en œuvre « diligente et intégrale » de l’Accord d’Alger, qui demeure la pierre angulaire pour une paix et une stabilité durables au Mali et dont la mise en œuvre est aujourd’hui plus importante que jamais notamment dans le contexte de la transition. Pour sa part, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a félicité dans son rapport, présenté au Conseil de sécurité à l’occasion de cette réunion, l’implication personnelle du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a « successivement reçu à Alger une délégation malienne de niveau ministériel et des représentants des mouvements signataires de l’Accord de paix ».
Prenant part aux travaux de cette réunion, le Représentant permanent du Mali s’est joint aux membres du Conseil de sécurité pour « adresser les remerciements des autorités maliennes à la médiation internationale, particulièrement à son chef de file, la République sœur d’Algérie », en réitérant la disponibilité de son pays à travailler avec la médiation internationale pour restaurer la paix et la stabilité au Mali.
Farid Guellil