Reportée à maintes reprises, la rentrée universitaire prévue le 15 décembre prochain, s’annonce très « difficile » comme l’avait jugé hier le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, précisant, toutefois, que toutes les conditions ont été mises en place pour assurer les cours aux étudiants. S’exprimant hier au forum de la Radio nationale, Benziane a indiqué que la rentrée universitaire 2020/2021 est difficile cette année, en raison de la propagation de l’épidémie du nouveau coronavirus en Algérie, soulignant qu’un protocole sanitaire a été mis en place pour préserver la santé de l’étudiant et éviter le maximum de cas de contamination dans les universités, notamment après avoir enregistré certaines dans le secteur de l’éducation nationale. Concernant le mode d’enseignement qui sera suivi, le ministre a indiqué qu’après ses rencontres avec les partenaires sociaux la semaine passée, les deux parties se sont mis d’accord à ce que la méthode appliquée sera en mode d’enseignement distance et en mode présentiel. « Les préparatifs ont été entamés à travers des rencontres avec les partenaires sociaux, ce qui a permis d’aboutir à une méthode appropriée, pouvant empêcher la propagation du virus Covid-19 dans les universités et mener à bien cette rentrée prévue le 15 décembre prochain » a-t-il indiqué en ajoutant que la reprise des activités pédagogiques se fera à distance (EAD) et qu’il a été entendu avec le ministère des TIC pour augmenter le débit d’internet dans les universités. Également, afin d’assurer le bon déroulement du mode présentiel notamment dans les modules essentiels et les TD, les étudiants seront répartis en groupes. Concernant le système LMD, Benziane a précisé que son département ne compte absolument pas le changer ou l’abandonner, précisant que ce système évolue selon la situation. Pour ce qui est de son volume horaire dans cette conjoncture, le premier responsable du secteur de l’enseignement supérieur indiqua qu’il est fixé à 24 heures par semaine, don 16 heures en présentiel et 8 heures à distance. Interrogé sur le retard accusé dans les cours, dû au report à maintes reprises de la rentrée universitaire, le ministre a souligné que « toutes les mesures nécessaires ont été prises pour rattraper ce retard », soulignant que le volume horaire de l’enseignement en présentiel s’étale sur 12 semaines pour chaque semestre, et le reste du volume horaire sera consacré aux cours à distance.
S. Oubraham