Les activités de la manifestation « Panorama du film national sur smartphone » ont été lancées lundi soir à Relizane. Placé sous le slogan « De la mémoire de la Révolution à l’objectif de la jeunesse », l’événement propose dix courts-métrages réalisés par de jeunes talents de la wilaya, abordant les thèmes de la mémoire, de l’histoire et de l’amour de la patrie. Dans son allocution d’ouverture, le directeur de la manifestation et de la Maison de la culture M’hamed-Issiakhem de Relizane, Tayeb Ben Touati, a indiqué que cette initiative vise à encourager les jeunes passionnés de cinéma à développer et perfectionner leurs compétences en utilisant le smartphone comme outil de création. Il a souligné que cette rencontre constitue une vitrine de créativité, un pont entre les générations et une opportunité de révéler de nouveaux talents, en leur offrant un espace de présentation de leurs oeuvres et un accompagnement assuré par des spécialistes. De son côté, le président du jury, le réalisateur Abderraouf Benahmed, a affirmé que cet événement représente pour les jeunes une véritable expérience cinématographique, le smartphone offrant aujourd’hui des capacités techniques avancées dans le domaine du court-métrage. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la projection du film « Baqaya Qatila » (« Restes mortels »), réalisé par Hadjba Redouane de Relizane. Ce court-métrage de 13 minutes raconte l’histoire d’un enfant se rendant chez sa grand-mère dans un village, et trouvant la mort suite à l’explosion d’une mine posée par l’occupant colonial français. Ont également été projetés les courts-métrages « Qui suis-je ? » de Messaoudi Souheil Habib, « Le dernier fil » de Mokhnef Mohamed Zein El-Abidine et « Le combat d’un orphelin » de Zidane El Djillali, tous en compétition officielle. Le programme du « Panorama du film national sur smartphone », qui se poursuivra jusqu’à mercredi, comprend également des ateliers de formation consacrés à l’écriture, la réalisation et le montage cinématographiques. Ils sont animés par les réalisateurs Mekki Ahmed Douadji et Kheireddine Ghenam, en plus de projections d’autres courts-métrages.
