Le Front de libération nationale (FLN) soutiendra « pleinement » le projet de la nouvelle Constitution du pays, en donnant hier des consignes pour voter « OUI » lors du référendum du 1er novembre. « Le projet de révision de la Constitution comprend des dispositions qui renforceraient les droits fondamentaux et les libertés individuelles et collectives et d’autres qui établissent l’indépendance du pouvoir judiciaire, en plus de sauvegarder les constantes et valeurs nationales », a indiqué Abou El Fadl Baadji, SG du FLN, lors d’une réunion hier avec les présidents des APC/APW affiliés au parti. Il a ajouté que la future loi fondamentale du pays garantira « la reconstruction d’un système institutionnel et la naissance d’une nouvelle République dans laquelle seules la loi et la Justice seront consacrées, et où il n’y a pas de place pour arriver ou rester au pouvoir à part de passer par l’urne d’une manière transparente ». Dans cet objectif, le SG du FLN a annoncé que les structures de son parti réparties sur tout le territoire national lanceront « une campagne de mobilisation en vue d’expliquer et faire comprendre aux citoyens le contenu de la nouvelle Constitution ». Dans les efforts du parti de se débarrasser de l’héritage de l’ancienne équipe dirigeante dont la gestion est entachée de scandales de corruption et de détournement de fonds publics, le leader du FLN a juré de « mener la guerre contre les détenteurs d’argent sale et les intrus qui contrôlaient les institutions du parti », soulignant que « l’ère du spectacle et de folklorisation est terminée ». À la fin de la réunion de travail du parti, Abou El Fadl Baadji a donné des consignes politiques et organisationnelles aux militants et dirigeants du parti, dont la nécessité de « mener une campagne propre pour soutenir l’effort de l’amendement de la constitution », et « la mise en avant des réalisations et acquis accomplis depuis la présidentielle du 12/12/2019 ». le SG du FLN a évoqué également l’obligation de resserrer les rangs entre les militants du parti, surmonter les divergences à tous les niveaux, et rassembler tous les efforts pour réussir l’échéance du 1er novembre prochain.
Hamid Mecheri