Faudra-t-il vraiment croire aux propos du président de la FAF et de l’entraineur national par lesquels ils appellent le peuple algérien à y croire toujours, car ils restent persuadés que les chances de la sélection nationale dans la course à la qualification au Mondial restent intactes ?
Pourtant, avec un seul point de deux matchs joués, les carottes semblent être cuites. D’autant, que le premier du groupe, en l’occurrence le Nigeria, nous devance déjà de cinq unités.
Il est vrai qu’en football tout peur arriver. L’exemple le plus édifiant qui nous revient à l’esprit, est celui de l’Egypte. Les Egyptiens, qui étaient dans le même groupe que l’Algérie lors des éliminatoires du Mondial-2010, ont failli faire un miracle. Ils étaient dans la même situation que les Verts après deux journées de qualification, et ce, après avoir récolté un seul point de deux matchs, soit un nul à domicile contre la Zambie et une défaite contre l’Algérie à Blida. Mais au moment où tout le monde pensait que les Pharaons étaient sortis prématurément de la course, ils ont surpris tout le monde en parvenant à enchainer quatre victoires dans les quatre journées restantes. Un parcours qui leur a permis tout simplement d’obliger l’Algérie à l’affronter en match barrage, dans le fameux rendez-vous d’Umm Dormane.
Les Algériens devraient désormais s’inspirer de cette expérience pour tenter de renverser la vapeur. On aurait néanmoins pu éviter de se retrouver dans une position aussi délicate. A Uyo, c’était le pire des scénarios envisagés qui s’est finalement produit .
Et même si l’entraineur national, George Leekens, dont il s’agissait de sa première sortie à la tête des Fennecs, s’est précipité pour assurer qu’il ne comptait pas baisser les bras, il n’en demeure pas moins que les Algériens auront tout simplement besoin d’un miracle pour se qualifier pour la troisième fois de rang au rendez-vous footballistique planétaire.
En effet, les coéquipiers de Brahimi n’ont désormais plus leur destin entre les mains. Certes, il reste encore quatre matchs à disputer, mais même s’ils seront conclus tous par des victoires, cela risque de ne pas suffire pour aller en Russie. Aussi, on imagine mal comment le Nigeria, qui a réussi jusque-là un carton plein devançant de quatre unités son poursuivant le Cameroun, va laisser passer cette aubaine en enchainant des contre-performances devant servir à leurs adversaires.
Après un aussi début de parcours en trombe, les Supers Eagles vont sûrement tout faire pour préserver leur préserve avance, et cela va sans doute compliquer davantage la mission des Fennecs, qui auront sans doute à cœur de se racheter dès la prochaine CAN. Dans tout cela, une chose est sûre : la sélection nationale n’a pas son destin entre les mains.
Hakim S.
