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PROTECTION DU POUVOIR D’ACHAT DES CITOYENS : Le président Tebboune reste focus

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l’État poursuit sa démarche visant à surmonter les retombées sociales de la pandémie Covid-19 notamment à travers les mesures de protection du pouvoir d’achat des citoyens.

En effet, dans une allocution lue en son nom par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, à l’occasion des festivités de la célébration du 66e anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 51e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, qui se sont déroulées à Hassi Messaoud, le président Tebboune a réaffirmé sa détermination à «poursuivre les efforts visant à surmonter les retombées sociales induites par la pandémie de Covid-19 et prendre en charge progressivement nos frères et sœurs qui ont été affectés, en veillant à ce que les pouvoirs publics appliquent, rigoureusement, toutes les mesures et dispositions visant à garantir la protection sociale et à protéger le pouvoir d’achat des citoyens ». Le Président a rendu hommage aux sacrifices des travailleuses et des travailleurs à tous les niveaux. Il s’est incliné à la mémoire des chouhada et des victimes de la pandémie. Le chef de l’Etat a salué, en outre, les positions honorables de l’UGTA pour la défense des intérêts du pays dans toutes les étapes qu’il a traversées. « L’UGTA dont de nombreux cadres et dirigeants sont tombés en martyrs du devoir national à leur tête le chahid Abdelhak Benhamouda, avait des positions honorables en toutes circonstances et épreuves où il fallait défendre les intérêts du pays, resserrer les rangs et renforcer le front interne », a-t-il souligné.

Les revenus énergétiques pour financer le développement
S’agissant de la fourniture des sources d’énergie à la population, le Président a indiqué à la même occasion « nous sommes fiers aujourd’hui de la réalisation d’un saut qualitatif et des niveaux parmi les plus élevés dans la région, voire dans le monde, à la faveur du raccordement de plus de 99% des foyers à l’électricité et 65% au gaz naturel, des efforts qui se poursuivent pour le raccordement des zones enclavées à travers le territoire national, des périmètres agricoles et des différentes exploitations en vue d’améliorer les conditions de vie de la population et renforcer la dynamique économique ». Dans ce cadre, le Président a annoncé la poursuite du renforcement du rôle axial du secteur de l’Energie et des Mines dans la mise en œuvre de la stratégie de l’État en matière de relance économique et de transition énergétique. « Une stratégie visant à accroître nos capacités de production pour répondre aux besoins énergétiques du pays sur les moyen et long termes, à travers le développement des énergies nouvelles et renouvelables ». «Cet intérêt découle de notre profonde conviction quant à l’importance majeure que revêt le secteur de l’Energie et des Mines en tant que vecteur de développement des autres secteurs économiques, et d’accélération de la politique de diversification des recettes, objectif pour lequel je me suis engagé en prenant les rênes du pays pour œuvrer à l’édification d’une économie nationale solide, diversifiée, créatrice de richesses, d’emplois et de bien-être social. Une économie susceptible de renforcer notre sécurité alimentaire, prémunir la nation de la dépendance aux hydrocarbures et faire de ceux-ci un moteur de développement et une source de diversification de l’économie ».

Loi sur les hydrocarbures : les textes d’application achevés
À cet égard, Tebboune a affirmé son attachement à l’impérative poursuite et adaptation du cadre juridique de l’investissement dans les secteurs des hydrocarbures, des mines et des énergies renouvelables en vue d’encourager les investissements et garantir la sécurité énergétique du pays sur le long terme. Annonçant que le Gouvernement a achevé tous les textes d’application relatifs à la loi sur les hydrocarbures et s’attelle actuellement au parachèvement de la mise en place du cadre juridique permettant de relancer l’investissement et faciliter et simplifier les procédures administratives y afférentes, et ce, en adéquation avec l’environnement économique actuel et les objectifs de promotion de la destination Algérie en matière d’investissements directs étrangers (IDE).
L’objectif principal demeurera celui de la préservation et du renforcement des capacités de production et d’exportation parallèlement à l’intensification des efforts d’exploration, l’amélioration des étapes d’extraction dans les champs de production, la réalisation d’un meilleur fonctionnement, la numérisation, l’application des techniques de pointe et la réduction des coûts. L’État est déterminé, pour concrétiser cette démarche, à poursuivre ses efforts en matière d’investissement dans le secteur, la valeur des investissements devant y dépasser 39 milliards dollars durant les quatre prochaines années, dont un taux de 70% sera consacré à l’exploration et au développement, notamment l’amélioration des taux de récupération, particulièrement au niveau des champs de Hassi-Messaoud et Hassi R’mel.

La rationalisation de la consommation de l’Énergie est de mise
Par ailleurs, le chef de l’Etat a indiqué  « parmi nos priorités, la rationalisation de la consommation énergétique, l’efficacité de son utilisation et la diversification du mix énergétique, dans l’objectif d’apporter des solutions globales et durables aux défis environnementaux, mais également préserver et développer les ressources énergétiques fossiles. Une démarche qui permet de fournir des ressources supplémentaires orientées vers l’exportation ».
Par ailleurs, la relance du secteur minier et la valorisation des richesses minières constituent une des priorités de l’État, et qui se traduit, entre autres, par le développement des mines de fer, de zinc et de phosphate, lesquels contribueraient à la réduction de la dépendance aux importations, la création de la richesse et des offres d’emplois, et la diversification des exportations hors hydrocarbures.
Sarah. Oub

DÉRIVÉS DE PÉTROLE
Les importations réduites de moitié en 2021
Également le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que le secteur des hydrocarbures notamment le gaz naturel avait prouvé sa disposition à contribuer à la sécurité énergétique des partenaires de l’Algérie. Précisant que le développement de la production primaire a enregistré une hausse notable en 2021 s’élevant à un taux de 14% pour les hydrocarbures et 23% pour le gaz sur fond de reprise de la dynamique économique internationale ». L’Algérie a acquis « des capacités importantes «en matière de valorisation des hydrocarbures disposant désormais de grandes infrastructures industrielles dans le domaine de raffinage de pétrole, d’industries pétrochimiques, de transport via pipelines et d’exportation, notamment à travers les pipelines liant notre pays à l’Europe, outre les capacités de liquéfaction du gaz naturel et les méthaniers pour GNL », a souligné Tebboune. Ajoutant « ces efforts ont été couronnés par la réduction des importations des dérivés de pétrole à plus de 50% en 2021, en s’orientant vers l’exportation durant les prochaines années », rappelant qu’aucune quantité de carburant n’a été importée en 2021.
S. O.

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