En effet, selon les déclarations du directeur de l’antenne de l’Ansej de Constantine, lors du forum de la radio régionale de Constantine de la wilaya , seules 43 micro-entreprises ont vu le jour depuis l’année 2005. Elles ont pu obtenir des plans de charge, et cela dans le cadre du dispositif de l’Ansej et d’ajouter que cela était possible, grâce aux efforts consentis par les collectivités locales pour la fourniture des plans de charge que ces micro-entreprises ont pu survivre et activer. Sauf que ce n’est pas le cas des autres segments des activités économiques et administratifs, qui ne respectent pas les dispositions du code des marchés qui réservent pourtant 20% des projets destinés à ces petites entreprises , et si cette clause était respectée par tous , il y aura sûrement plus de micro-entreprises dans tous les secteurs d’activité , a tenu à préciser l’invité de l’émission. En tous les cas , l’intervenant a dressé un bilan des activités de l’agence de l’année 1999 à 2014, où 1150 dossiers ont été financés par ce dispositif durant l’année écoulée et les emplois directs créés par ces investissements sont au nombre d’environ 1400, selon l’avis de ce responsable, c’est un nombre appréciable comparé aux années précédentes. En tout état de cause l’orateur a soulevé les difficultés rencontrées par les investisseurs pour arriver à faire aboutir leurs projets, en disant que certains mettent quelques mois à y parvenir, d’autres passent plus de dix années sans que leurs projets voient le jour. Selon l’intervenant, la principale difficulté que rencontrent les investisseurs, est l’insuffisance du foncier où l’impératif de libérer des terrains pour les jeunes investisseurs, du dispositif de l’emploi. Viennent ensuite, les questions de procédures pour la création de l’entreprise, sur lesquelles butent la plupart des candidats. Et enfin, ceux qui parviennent à sortir de cet imbroglio qui reste à vrai dire le parcours du combattant, aboutissent à la création de leurs entreprises , mais ce n’est pas tout , le dernier obstacle demeure l’obtention des plans de charge qui va permettre à l’entreprise de ne pas mourir , faute d’activité. D’ailleurs c’est ce qui a été indiqué qu’environ 10% des entreprises créées meurent faute de plan de charge.
Mâalem Abdelyakine