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PRODUITS ALIMENTAIRES : Les prix toujours en hausse

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En dépit des nombreuses décisions et dispositions prises par les autorités pour alléger le poids qui pèse sur les petites et moyennes bourses, les citoyens continuent, tout de même, de faire face à la cherté de la vie. Les prix des produits de très large consommation dont les fruits et légumes ne descendent toujours pas, alors que les viandes rouges sont inaccessibles.

À l’exception de certaines marques de pates qui ont revu leurs prix à la baisse suite à l’autorisation accordée à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) de vendre le blé dur aux fabricants de pâtes à un prix subventionné, le reste des produits sont toujours vendus chers et persistent à susciter le désarroi des consommateurs.
C’est le cas surtout des prix des fruits et légumes qui maintiennent une tendance haussière, en dépit de leur disponibilité au niveau des marchés de gros et de détails. Outre, la courgette, la carotte et les navets, l’on citera essentiellement la pomme de terre dont le prix ne descend pas au dessous de la barre des 100 Da malgré toutes les opérations de déstockage effectuées par les ministères en charge à savoir le Commerce et l’Agriculture afin d’inonder les marchés et répondre à la demande. L’engagement des autorités de maintenir le prix de ce produit de très large consommation à 50 Da semble avoir du mal à être appliqué, sachant qu’on est à la veille du mois de Ramadhan ou l’on risque de voir les prix doubler d’avantage. En plus des fruits et légumes, l’on citera également les produits laitiers, les produits détergents, les conserves, ainsi que les boissons y compris pour l’eau minérale dont les prix ont quasiment doublé en l’espace de quelques semaines.

Les viandes rouges inaccessibles
En ce qui concerne, d’autre part, les viandes rouges, la situation ne diffère pas si ce n’est pour dire qu’elle est pire car si la majorité des citoyens arrivent tant bien que mal à faire leurs emplettes en fruits et légumes, ils sont contraints à se passer de la viande rouge en raison de son prix inaccessible. Vendu à plus de 1700 Da le kilogramme, ce produit ne fait pratiquement plus partie des habitudes alimentaires notamment chez les ménages à moyennes et petites bourses. La décision de revoir à la baisse de 100 da le prix du kilogramme de viande ne change en rien la situation, déplorent les consommateurs qui redoutent la période prochaine de Ramadhan connue pour être une période d’explosion de la mercuriale.
Il est essentiel de rappeler à ce propos qu’en prévision du mois de Ramadhan, le gouvernement entend faire baisser les prix des viandes rouge sur le marché.  L’Algérienne des viandes rouges (ALVIAR), filiale du Groupe public agro-logistique (AGROLOG), compte renforcer son réseau commercial à travers le pays. Son directeur général, Lamine Derradji, a  indiqué  récemment,  que  si les prix flambent, c’est principalement en raison de  la sécheresse enregistrée, car celle-ci a fortement réduit les espaces de pâturages et les zones de parcours.
Aussi le manque d’aliment menace le cheptel, et pour y remédier, le Gouvernement a décidé d’augmenter la ration d’aliment subventionné de 300g à 600g par brebis pour les deux mois à venir. Pour ce qui est de lutter contre la spéculation, l’Algérienne des viandes propose aux éleveurs des conventions triangulaires avec l’OAIC, ce qui permet de leur assurer un approvisionnement en orge subventionné. En contre partie, les éleveurs destinent la totalité de leur production à l’ALVIAR, et qui, à travers son réseau commercial, assure que la viande va être vendue au consommateur à un prix plus accessible, conforme à la subvention accordée par l’État.
Ania Nch

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