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Prise d’otages à l’hôtel Radisson à Bamako (Mali) : Sept Algériens dont six diplomates libérés sains et saufs

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à une semaine après les attentats terroristes qui ont secoué, Beyrouth, le 12 novembre et Paris, 13 novembre, derniers, la barbarie intégriste a frappé, hier matin, la Capitale malienne, Bamako. Des terroristes lourdement armés ont attaqué, l’hôtel Radisson et détenu des otages après avoir réussi à accéder à l’établissement hôtelier grâce, selon un porte-parole de l’Onu à « des plaques diplomatiques » sur leur voiture, déjouant ainsi la vigilance des services de sécurité, pour pouvoir commettre leurs crimes odieux. Pris en otage, parmi les 170 personnes, lors de l’attaque terroriste de l’Hôtel Radisson, hier matin, à Bamako, la délégation officielle algérienne et un ressortissant algérien travaillant dans une entreprise française ont été « libérées » et « sont sains et saufs» a déclaré, hier, à l’APS, Ramtane Lamamra, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. L’assaut a été lancé, à moins de deux heures, après le début, vers 10 heures, de l’attaque terroriste contre l’établissement hôtelier, Radisson, au centre de Bamako, Mali. En voyage au Tchad, pour prendre part au Sommet du G5, à Ndjamena, la présidence malienne a annoncé, via son compte Twitter que le président malien, écourtait son séjour pour rentrer au pays, qui venait d’être ciblé par un acte terroriste, dans un établissement hôtelier, prisé par des étrangers.

L’attaque a eu lieu, hier, dans la matinée, au moment où le prestigieux Hôtel Radisson est bondé de monde – employés et clients. Des rafales et des tirs ont été entendus, selon des témoins qui se trouvaient aux alentours du lieu où a eu l’attaque terroriste, selon les médias locaux et étrangers. Parmi les premières victimes , avant que l’ordre de procéder à l’assaut ne soit donné, des gardiens, des employés et des clients sont à déplorer, des maliens et divers autres nationalités, dès les premières minutes de l’attaque, selon des responsables des services de sécurité, cité par la presse locale et étrangère. Situé dans un quartier abritant des édifices officiels, l’Hôtel Radisson de Bamako, est connu pour être prisé par les étrangers, comptant 190 chambres, ils étaient 170 personnes, entre logeurs et employés à être pris en otage, hier matin. Peu avant 11 heures, soit, près d’une demi heure avant l’assaut, plus d’une vingtaine de personnes ont été libérées, a affirmé, un commandant de l’armée malienne, à l’agence de presse AP.
De l’extérieur de l’hôtel, des tirs d’armes automatiques ont été entendus, après l’attaque terroriste et provenaient du couloir du septième étage de l’Hôtel Radisson, selon une source de sécurité citée par les médias locaux et étrangers. Dès l’attaque terroriste, les différents services de sécurité maliens se sont dépêchés sur les lieux et installant le périmètre de sécurité autour de l’établissement hôtelier.
Les autorités indiennes ont indiqué, alors que l’assaut contre les extrémistes était en cours, que 20 de ses ressortissants « seraient présents dans l’hôtel, Radisson, et Moscou a annoncé, de son côté, qu’elle n’écarte pas la possibilité de la présence de Russes parmi les logeurs de l’établissement hôtelier, dont la majorité était retenue en otage. Par ailleurs, des clients ont pu s’échapper, à l’exemple de trois des membres de la compagnie Turkish Airlines, a indiqué un officiel turque à l’agence de presse Reuters et que six autres selon, des sources diplomatiques, étaient parmi les otages. Par ailleurs peu avant 13 heures, la télévision officielle malienne a annoncé que « quatre vingt otages « auraient été libérés ».
En début d’après midi, alors que l’assaut se poursuivait encore, un chanteur guinéen qui était parmi les 170 otages a déclaré, à sa sortie de l’hôtel Radisson avoir entendu les terroristes « parler anglais » et d’indiquer que «je les ai entendu dire en anglais : (tu l’as rechargé ? ) ( Allons) » a précisé Sékouba ‘Bambino’ Diabate. Il est à noter que certaines personnes détenues à Radisson ont été évacuées soit par les forces de sécurité alors que d’autres ont réussi à prendre la fuite. Vers 16 heures, alors que l’assaut était encore en cours, pour mettre hors d’état de nuire les terroristes, le porte-parole militaire des états-Unis a annoncé, « « six Américains » évacués de l’Hôtel Radisson, parmi les personnes évacuées et que quatre Belges seraient parmi les otages retenus dans l’hôtel de Bamako, a annoncé, hier, de son côté le porte-parole du ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders.
Peu avant 16 heures 30mn, les représentants de la chaîne d’hôtellerie internationale Carlson Rezidor, au Mali ont fait part dans un communiqué125 clients ainsi que 13 membres du personnel sont actuellement dans l’hôtel de Bamako, les représentants de la chaîne d’hôtellerie internationale Carlson Rezidor, au Mali ont rapporté, sur leur site que « d’après les dernières informations, 125 clients et 13 membres du personnel sont toujours (hier : ndlr) dans le bâtiment ». Des citoyens africains s’exprimaient sur les réseaux sociaux, alors que l’assaut de Radisson était toujours en cours, à l’exemple de Michel Zahinda Ntwali, medecin responsable du service de Gynécologie et Obstétrique à l’hôpital, de Ngozi, en Repubique du Burundi il s’indigne et écrit « Nous sommes tous Bamako et nous espérons que le monde entier le sera cette fois ci » appelant le « monde à se débarrasser des extremistes, que vous avez crées » et de conclure « le monde était meilleur sans eux». C’est peu avant 17 heures, hier, qu’une source militaire a annoncé que 18 cadavres ont été retrouvés dans l’hôtel Radisson, de Bamako, et un ministre malien avait indiqué, que les terroristes « n’auraient plus d’otages » et « seraient actuellement (hier : ndlr) retranchés dans un coin de l’hôtel ».
La radio locale avait indiqué, à 16 heures, qu’environ cent otages, ont été libérés, selon les données du ministère malien de l’Intérieur, 73 clients de l’hôtel ont été libérés par les forces de l’ordre, 20 personnes ont pu quitter l’établissement hôtelier, par leurs propres moyens et que des clients «continuent (hier : ndlr) de sortir de l’hôtel par petits groupes» précisant que certains, parmi eux « sont blessés et ont perdu beaucoup de sang». Selon un ministre malien, les assaillants n’auraient plus d’otages et seraient actuellement retranchés dans un coin de l’hôtel.
Notons par ailleurs, que le communiqué du ministère français de la Défense, a annoncé que des forces spéciales françaises « seraient, depuis environ une demi-heure,( hier à 14h30 : )ndlr dans l’établissement malien» et Jean Yves Le Drian a écrit sur son compte twetter (à 14h30 hier : ndlr) qu’«à la demande des autorités maliennes, j’ai décidé de l’envoi d’un détachement français des forces spéciales » avait-il précisé. Par ailleurs, le Pentagone a annoncé, aussi de son côté que des forces «spéciales américaines portaient assistance aux Maliens ».
Karima Bennour

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