Décidément, le Makhzen ne rate aucune occasion pour se couvrir de ridicule. Se mettre dans la peau de risée du monde est devenu le hobby de ses mentors et ses idéologues qui sont pris à la gorge par le syndrome de Pinocchio tant leurs mensonges sont évidents. Il y a quelques jours, des sources syriennes bien informées ont réfuté les allégations diffusées par l’agence de presse officielle marocaine concernant la fermeture présumée des bureaux du Front Polisario à Damas par les autorités syriennes. Elles ont précisé que le bureau du Polisario en Syrie était en réalité fermé depuis 2003, dévoilant ainsi la propagande trompeuse des médias marocains, qui tentaient de présenter ces fausses informations comme un changement politique et une victoire diplomatique pour le Maroc. Plus précis encore, le site panafricain « Sawt Afrikya », spécialisé dans les affaires africaines, et le journal « Al-Quds Al-Arabi », apporte plus d’élément en affirmant que d’anciens responsables syriens du « Comité des mouvements de libération arabes et amis » ont confirmé que le bureau du Polisario en Syrie avait été fermé il y a plus de vingt ans, plus précisément après l’invasion américaine de l’Irak, lorsque le comité, qui comprenait des représentants de divers mouvements de libération arabes, dont le Polisario, a été dissous.
Et vlan sur la gueule des menteurs du Makhzen
Mais ce qui confirme encore plus que le Maroc nage en plein délire de mythomanie, est que les mêmes sources ont souligné que les récentes informations relayées par les médias marocains, faisant état de la participation de centaines de combattants du Polisario à la guerre civile syrienne aux côtés de l’ancien gouvernement syrien, prétendument en coordination avec l’Algérie et les Gardiens de la révolution iraniens, sont hautement exagérées et dénuées de toute preuve crédible. Elles ont précisé que la majorité des volontaires étrangers ayant pris part au conflit provenaient de divers pays arabes et musulmans, et qu’aucun Sahraoui ne figurait parmi eux. Dans le même ordre d’idées, des sources proches de l’actuelle présidence syrienne ont récemment nié l’existence de membres du Polisario détenus dans les prisons syriennes, comme l’affirment les médias marocains. Elles ont qualifié ces informations de totalement fausses, démentant ainsi une nouvelle vague de mensonges et de désinformation propagée par l’appareil médiatique et les propagandistes en ligne marocains. Il convient de noter que l’Agence de presse marocaine a récemment affirmé que « les autorités syriennes ont fermé les bureaux du Polisario à Damas » dans le cadre des préparatifs du Maroc pour la réouverture de son ambassade en Syrie, présentant cette prétendue action comme une preuve du « respect par Damas de l’intégrité territoriale du Maroc ». Il s’agit cependant d’une tentative ratée de tromper l’opinion publique marocaine et de créer l’illusion de victoires diplomatiques fictives, un schéma que le ministère marocain des Affaires étrangères, le sinistre Bourita est depuis longtemps accusé de répéter. Ces faits vérifiés, provenant de sources syriennes bien informées, révèlent les mensonges du discours marocain et confirment que les efforts de Rabat pour déformer l’histoire et manipuler les réalités politiques sont de plus en plus évidents pour l’opinion publique arabe et internationale. Elles traduisent également l’incapacité du Maroc à obtenir le soutien international pour son programme expansionniste et son recours constant à la désinformation, aux inventions et aux mensonges, principalement destinés à son public national et aux médias internationaux complices qui se donnent rarement la peine de vérifier les faits ou d’examiner les informations que leur transmet le régime marocain, et qui peuvent même les reproduire intentionnellement pour servir les intérêts de l’occupation. Il y a quelques jours, le Maroc avait essuyé un désaveu quand il avait tenté de présenter la récente visite du ministre kenyan des Affaires étrangères comme une forme de soutien à sa souveraineté sur le Sahara occidental. Les autorités kenyanes et pour remettre de l’ordre dans leurs relations avec le Maroc, ont rendu public le communiqué commun ayant sanctionné la visite et où ne figure aucune allusion, directe ou indirecte de soutien au plan marocain. Les deux parties ont discuté économie et échanges divers et rappelé leur engagement à favoriser la paix en Afrique dans le cadre des résolutions de l’UA et du Conseil de sécurité de l’Onu, voilà qui est dit et qui met fin aux élucubrations du Makhzen.
Slimane B.