Au moment où l’agresseur sioniste a été contraint au cessez-le-feu, qui a commencé hier matin après 470 jours de crimes génocidaires contre la population de Ghaza, le monde entier a salué la bravoure et les sacrifices du peuple palestinien qui a résisté à toute l’armada de l’occupant sioniste soutenu sans condition et sans limite par ses alliés occidentaux, avec en tête les États-Unis et la Grande Bretagne, sans oublier les veto au Conseil de sécurité de l’ONU qui ont permis à l’armée sioniste de continuer à tuer et à détruire.
Tout ce qui a été utilisé pour tuer le peuple palestinien, les bombardements, l’arme de la faim et de la soif, du froid, la destruction des infrastructures de santé, la très haute technologie, l’intelligence artificielle, les drones… etc, n’a pu venir à bout de la résistance palestinienne activement soutenue par la population. Hier, Ghaza a vu le soleil se lever sans le vacarme des avions qui bombardent, ni celui des chars et de toute la quincaillerie guerrière de l’armée sioniste.
La leçon donnée au monde entier par le peuple palestinien a été payée au prix de lourds sacrifices consentis pour la liberté. Hier, il n’y a pas eu les cris et les pleurs des enfants palestiniens, mais des rires et l’expression de la joie, même si les prochains jours vont révéler davantage l’ampleur des crimes que l »occupant sioniste a commis contre la population à Ghaza. Malgré toutes les souffrances et les peines, Ghaza est en joie, sa population fête la fin de l’agression sioniste comme une défaite de l’occupant colonial et une victoire du combat de la résistance palestinienne. Dans le monde entier c’est la satisfaction des peuples libres de voir Ghaza victorieuse malgré toute la sauvagerie sioniste, de voir les déplacés, qui ont tenu bon, prendre leurs affaires et, dès le début du cessez-le-feu, parcourir quelques kilomètres pour retourner chez eux. La différence est frappante avec le nord de la Palestine occupée, à la frontière avec le Liban, où les colons sionistes ne sont pas retournés chez eux, n’ayant aucune confiance dans leur armée.
À Ghaza, après plus de 15 mois durant lesquels l’occupation sioniste n’a pas réussi à atteindre son objectif d’éliminer la résistance. Celle-ci a poursuivi ses opérations « déluge d’Al-Aqsa » jusqu’au dernier moment. Les combattants de la résistance ont surgi, montés sur leurs véhicules militaires, parmi leur peuple dans le sud de Ghaza, à Khan Younès, également. En même temps, les Ghazaoui se mobilisent pour assurer les conditions de vie tout en prenant garde aux pièges mortels laissés par l’armée sioniste dans les maisons démolies. Dans l’entité sioniste, c’est l’abattement et le mécontentement devant les manifestations de joie des Palestiniens à Ghaza, insupportables à voir selon le commentateur d’une chaîne de télévision sioniste.
La supervision de l’application de l’accord
Sachant que l’entité sioniste n’a jamais respecté les accords qu’elle conclut, un dispositif basé au Caire (Égypte), supervise l’échange de prisonniers, l’entrée de l’aide humanitaire, la circulation des personnes après la reprise du poste de contrôle de Rafah. Hier, les Brigades Al-Qassam ont remis trois prisonnières israéliennes au Comité international de la Croix-Rouge dans la région de Saraya à Ghaza dans le cadre d’un accord d’échange de prisonniers. Les noms du premier groupe de prisonniers palestiniens libérés dans la première phase du processus d’échange d’hier incluent les noms de 90 femmes et enfants.
Depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu, des centaines de camions chargés de nourriture et d’aide médicale sont arrivés au poste-frontière de Rafah en prévision de leur entrée dans la bande de Ghaza. L’accord prévoit l’entrée de 600 camions d’aide par jour, dans le cadre d’un « protocole humanitaire » sponsorisé par l’État du Qatar, et l’entrée de 200 000 tentes et 60 000 « caravanes » pour l’hébergement d’urgence. Les premiers camions d’aide humanitaire sont entrés dans la bande de Ghaza quelques minutes après l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu dimanche, a annoncé le responsable des Nations unies, Jonathan Whittall.
M. R.