Soucieux visiblement d’améliorer un tantinet le pouvoir d’achat du citoyen, le Gouvernement, lors d’une réunion présidée hier par le Premier ministre Aymen Benabderrahmane, a décidé de plafonner les prix du sucre et de l’huile. Cette décision porte sur tout le processus, de la production jusqu’à la consommation de ces denrées fort prisées par les Algériens. Selon un communiqué des services du Premier ministère diffusé sur le portail électronique du Gouvernement, cette réunion a été consacrée aux secteurs de la Justice, du Commerce, de l’Agriculture, de l’Habitat et de l’Économie de la Connaissance et des Start-up. Ainsi, ce qui saute le plus au yeux dans les résolutions de cette réunion tenue au Palais du Gouvernement, l’examen d’un projet de Décret exécutif fixant « le prix plafond à consommateur ainsi que les marges plafonds à la production, à l’importation et à la distribution, aux stades de gros et de détail, de l’huile alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc », présentés notamment par le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations. Autrement, le Gouvernement a entendu un exposé présenté par Kamel Rezig relatif au projet de Décret exécutif modifiant et complétant le Décret exécutif n°11-108 du 06/03/2011 fixant le prix plafond à consommateur ainsi que les marges plafonds à la production, à l’importation et à la distribution, aux stades de gros et de détail, de l’huile alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc, souligne la même source. Selon le Gouvernement, ce projet de texte vise « à mieux rationnaliser les importations » des produits intermédiaires et des produits finis pour cette catégorie de denrées alimentaires, à travers notamment « l’élargissement de la compensation des prix à d’autres matières produites localement afin de protéger la production nationale. »
F. G.