Récemment, la Fédération algérienne de football a perdu un important partenaire, en l’occurrence la société Peugeot. Les responsables de cette entreprise automobile ont demandé la résiliation du contrat les liant à l’instance fédérale, tout en s’engageant à payer l’indemnité qui découle de cette décision, comme stipulé dans le contrat qui courait jusqu’en 2019.
A présent que le divorce est bel et bien consommé entre les deux parties, vu que le bureau fédéral dans sa dernière réunion a accepté de donner une suite favorable à la demande de la société en question, la première structure footballistique nationale se lance dans la recherche d’une autre compagnie activant dans le secteur de l’automobile pour remplacer Peaugeot. C’est ce qui explique du reste cet appel d’offre qu’elle a lancé sur son site Internet officiel qui expirera le 22 décembre prochain. » La Fédération algérienne de football lance un avis d’adjudication de ses droits de marketing et de publicité auprès des annonceurs du secteur automobile pour la période 2017/2020.
Cette consultation concerne les droits suivants : droits de marketing et publicitaires de la FAF et de ses équipes nationales A, A’, olympique, U20, U17 et féminine, en qualité de sponsor officiel, et les droits de marketing sur les événements institutionnels de la FAF », pouvait-on lire dans le communiqué diffusé sur le site officiel de la Fédération L’engagement d’un nouvel partenaire devient une nécessité pour la FAF qui à l’instar des autres institutions du pays traverse une conjoncture économique difficile, l’ayant obligé depuis quelque temps à opter pour une politique d’austérité, comme reconnu par son président Mohamed Raouraoua lui-même.
Il y a lieu de rappeler au passage que Raouraoua avait émis le vœu, il y a deux ans, d’intégrer parmi les partenaires de la Fédération une société activant dans le secteur bancaire, mais toutes ses tentatives dans ce sens ont été vouées à l’échec.
Il faut dire qu’avec la régression des résultats de la sélection algérienne, et son éventuelle élimination dans la course à la qualification pour le prochain Mondial, il sera encore plus difficile de convaincre les opérateurs économiques à sponsoriser la FAF.
Hakim S.
