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POUR LEURS LIENS AVEC LE PROGRAMME NUCLEAIRE : Le Royaume-Uni sanctionne 71 personnes et organisations iraniennes

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POUR LEURS LIENS AVEC LE PROGRAMME NUCLEAIRE : Le Royaume-Uni sanctionne 71 personnes et organisations iraniennes

Pour Téhéran, les tentatives européennes et américaines de réactiver les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU pour sanctionner l’Iran constituent « réécriture unilatérale » du droit international.
Le Royaume-Uni a imposé des sanctions à plus de 70 personnes et organisations iraniennes liées au programme nucléaire de l’Iran, a annoncé mardi le gouvernement britannique. Ces sanctions comprennent des interdictions de voyager, le gel des avoirs et la destitution de dirigeants. « Les sanctions britanniques ont été appliquées à 71 personnes et entités », a déclaré le gouvernement britannique. « Les institutions financières et les entreprises énergétiques iraniennes font partie des entités sanctionnées, ainsi que des personnalités et entités iraniennes impliquées dans la facilitation du programme nucléaire ». Cette décision fait suite à la publication, le 28 août, d’une déclaration commune du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne (les E3) visant à lancer un « processus de rétablissement » défini dans la Résolution 2231 pour « non-respect du PAGC » par l’Iran. Ce mécanisme permettait de réimposer les sanctions de l’ONU dans un délai de 30 jours si l’Iran était jugé en violation du Plan d’action global commun (PAGC) de 2015. Vendredi, le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas adopté la résolution qui aurait prolongé l’allègement des sanctions contre l’Iran. L’Iran a rejeté dimanche le rétablissement des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU. Dans une lettre adressée à ses homologues étrangers, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghtchi, a déclaré que les tentatives de pays européens et des Etats-Unis de réactiver les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU contre l’Iran constituaient une « réécriture unilatérale » du droit international. Il a également déclaré que la procédure de rétablissement invoquée par les E3 et les Etats-Unis était « nulle et non avenue », citant le retrait de Washington du PAGC en 2018 et le non-respect par les pays européens de leurs obligations au titre de l’accord. Il a souligné que l’Iran continuerait à défendre ses droits souverains et ses intérêts légitimes tout en restant ouvert à « de véritables négociations sur un pied d’égalité ».
R. I./Agences

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