Alors que la première phase de l’accord de cessez-le-feu s’est achevée, l’occupation continue de faire obstruction au lancement de la deuxième phase, malgré la médiation du Qatar et de l’Égypte. La résistance palestinienne a confirmé son engagement total envers l’accord et sa volonté de négocier immédiatement la seconde phase, dénonçant les manœuvres dilatoires de l’occupation. Selon le porte-parole de la résistance palestinienne, Abdel Latif Al-Qanoua, les négociations en cours visent principalement à mettre fin à l’agression, garantir un retrait total de Ghaza et entamer la reconstruction du territoire. Toutefois, les autorités sionistes, sous la direction de Benyamin Netanyahou, retardent sciemment le processus pour des raisons politiques et partisanes, au détriment des familles des prisonniers et des victimes de la guerre. « L’occupation ne fait que gagner du temps et jouer avec le destin des prisonniers », a-t-il déclaré, soulignant que les menaces de guerre et le chantage ne mèneront à rien d’autre qu’à un isolement accru d’Israël sur la scène internationale. L’occupation israélienne continue donc de défier ouvertement les efforts de médiation et les résolutions internationales, tout en perpétuant une guerre d’extermination contre la population palestinienne de Ghaza. La résistance, quant à elle, réaffirme son engagement envers la libération des prisonniers et la protection de son peuple, rejetant toute tentative d’intimidation ou de soumission.
Israël avoue ignorer le sort de ses prisonniers à Ghaza
Les institutions sécuritaires et militaires israéliennes ont reconnu qu’elles ne disposaient pas d’une évaluation précise quant aux lieux de détention des prisonniers israéliens à Ghaza. Cette admission fait suite aux interrogatoires des détenus libérés dans le cadre de la première phase de l’échange de prisonniers.
Selon ces sources, il est apparu que plusieurs prisonniers retenus dans l’enclave assiégée se trouvaient dans des endroits que les services de renseignement de l’occupant n’avaient pas correctement identifiés. Dans ce contexte, la chaîne israélienne « Kan 11 » avait déjà révélé en septembre dernier que l’armée de l’occupant avait présenté aux dirigeants politiques un dilemme stratégique : poursuivre les opérations militaires dans des zones supplémentaires de Ghaza tout en tenant compte du risque croissant pesant sur les prisonniers. Cette mise en garde était intervenue après la mort de six détenus en août 2024 dans un tunnel ciblé par les bombardements israéliens. Le manque de renseignements précis sur l’emplacement des prisonniers a conduit à la mort de plusieurs d’entre eux sous les frappes de l’armée de l’occupant. Cette situation a exacerbé les divisions internes en Israël et renforcé la pression des familles des détenus sur le gouvernement. Les proches des prisonniers réclament avec insistance un nouvel échange, dénonçant la politique de Benyamin Netanyahou qui, selon eux, met en péril la vie de leurs proches pour des intérêts politiques. Malgré les appels répétés à un cessez-le-feu, l’armée de l’occupant poursuit ses violations. Face à cette intransigeance, les familles des détenus manifestent régulièrement contre le gouvernement israélien, affirmant qu’aucune solution autre que la négociation ne pourra aboutir à la libération de leurs proches, un constat que la résistance palestinienne ne cesse de souligner.
M. S.