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POUR CRIMES CONTRE LES ENFANTS PALESTINIENS : Israël maintenue dansla « blacklist » de l’ONU

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Les violences infligées aux enfants dans les zones de conflit ont atteint un sommet terrifiant en 2024, alerte l’Organisation des Nations unies dans son rapport annuel sur les enfants et les conflits armés.
Dans cette litanie de souffrances, l’entité sioniste figure en tête des bourreaux, accusée de la majorité des violations, notamment contre les enfants palestiniens à Ghaza, en Cisjordanie occupée et à El-Qods. Depuis le début de la guerre israélienne contre Ghaza le 7 octobre 2023, 18.000 enfants palestiniens sont tombés en martyrs dans l’enclave assiégée, tandis que 197 autres ont été tués en Cisjordanie occupée. Ces chiffres sont fournis par des sources onusiennes et des organisations humanitaires opérant sur le terrain, et traduisent l’ampleur d’une guerre qui cible délibérément les plus vulnérables. Par ailleurs, plus de 128.000 personnes ont été blessées à Ghaza, dont un nombre important d’enfants rendus invalides à vie, tandis qu’en Cisjordanie, on recense plus de 6 700 blessés, dans un contexte de répression quotidienne, de raids militaires, et d’agressions systématiques par les colons armés. Le rapport du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, révèle 41.370 violations graves contre les enfants dans les zones de conflit, dont 36.221 enregistrées en 2024 et 5.149 survenues auparavant mais vérifiées cette année. Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis la création de ce mécanisme en 2005, dépassant de loin le record de 2023. Au total, 22 495 enfants ont été touchés directement, dont plus de 4.500 tués et 7.000 blessés, sans compter les cas de recrutement, d’enlèvements, de détention arbitraire, ou d’utilisation comme boucliers humains. « Les cris de ces enfants qui auraient dû apprendre à lire ou jouer au ballon, mais qui ont été forcés d’apprendre à survivre aux bombardements, devraient nous empêcher de dormir », déplore Virginia Gamba, représentante spéciale de l’ONU pour les enfants dans les conflits armés. L’ONU accuse également l’armée israélienne d’avoir transformé la famine en arme de guerre. À Ghaza, les enfants meurent faute de nourriture, de médicaments, ou d’abris. Les écoles, les hôpitaux et les centres humanitaires sont systématiquement ciblés. Des convois sont bombardés. Des employés de l’ONU ont été tués. Et les procédures administratives israéliennes bloquent l’acheminement de l’aide vitale. Le rapport mentionne également les attaques israéliennes contre le Liban, qui ont causé la mort ou la blessure de plus de 500 enfants, en violation flagrante du cessez-le-feu temporaire. Une escalade de plus dans une région déjà en proie aux tensions. Le secrétaire général Antonio Guterres, a exprimé sa « profonde inquiétude » face à la poursuite de ces atrocités, et appelle une nouvelle fois à la reddition des comptes. Il rappelle que toutes les parties sont tenues de respecter le droit international humanitaire, en particulier les dispositions relatives à la protection des enfants. « Israël doit être tenu responsable de ses crimes contre les enfants », insiste le rapport. Depuis octobre 2023, près de 186.000 Palestiniens ont été tués ou blessés à Ghaza, dont une majorité d’enfants et de femmes. Plus de 11 000 personnes sont portées disparues, très probablement sous les décombres. Des centaines de milliers ont été déplacées. Les témoignages d’enfants amputés, traumatisés ou affamés s’accumulent. En Cisjordanie occupée, l’armée israélienne et les milices de colons ont tué près de 1 000 personnes, blessé plus de 7 000, et arrêté plus de 17 500 Palestiniens, dont des centaines d’enfants incarcérés dans des conditions inhumaines. Ce rapport de l’ONU est une énième alerte face à une situation humanitaire insoutenable. Il confirme les conclusions de nombreuses ONG, chercheurs et juristes internationaux qui parlent désormais ouvertement de génocide à Ghaza. La communauté internationale, et en particulier les grandes puissances, ne peuvent plus se contenter de «préoccupations » ou de condamnations symboliques. Chaque jour qui passe sans sanctions contre Israël est un jour de plus où l’impunité continue de tuer. La justice pour les enfants de Ghaza et de la Palestine est désormais une exigence morale pour l’humanité toute entière.
M. Seghilani

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