Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a affirmé que la Police algérienne a su D’adapter aux importantes évolutions et la dynamique de développement que connaît l’Algérie à tous les niveaux.
S’exprimant à l’occasion de la célébration du 62e anniversaire de la création de la Police algérienne, Brahim Merad a révélé que durant la période 2020-2024, quelques 185 projets, dont 151 structures professionnelles et 34 structures socioprofessionnelles, ont été inscrits pour un coût financier de plus de 23 milliards de dinars algériens. Ce qui a permis d’atteindre un taux de couverture sécuritaire nationale de 80%, grâce, notamment, aux importants efforts déployés durant les quatre dernières années, précise le ministre qui révèle que l’effectif de la DGSN avoisine les 223 000 éléments, dédiés à la préservation de la sécurité des citoyens et de leurs biens. Ces efforts ont, également, permis la création de six nouvelles spécialités sécuritaires en adéquation avec les exigences du terrain et l’évolution des formes de criminalité, ajoute Brahim Merad. En outre, 45% du global des structures enregistrées ces deux dernières armées a été affecté aux dix nouvelles wilayas, créées sur décision du président de la République.
Ces dernières ont été appuyées par des ressources humaines qualifiées, en témoigne l’affectation d’environ 8.000 éléments, tous originaires de ces wilayas, afin d’assurer une couverture sécuritaire optimale, relève le ministre. « Compte tenu de l’expansion urbaine que connaît notre pays, et de la dynamique tangible du programme de création de villes nouvelles et de pôles urbains, un plan a été élaboré pour renforcer la sécurité dans ces ensembles résidentiels et faire face aux différents types de criminalité qui menacent la quiétude de leurs habitants. Un plan ayant permis la création de 84 nouvelles structures de sûreté depuis 2020, ainsi que l’intensification des patrouilles mobiles sur le terrain et l’utilisation des moyens modernes, sans oublier le travail de sensibilisation ciblée initié par l’institution policière et ses services de proximité, confirmant ainsi son statut de police sociale par excellence » souligne Brahim Merad. Dans le même ordre d’idées, la Police algérienne s’est engagée dans un ambitieux programme de modernisation de ses services, en accordant une attention particulière à la numérisation. C’est ainsi que plus de 1000 services de police ont été raccordés à la fibre optique, outre le lancement du projet des smart City (villes intelligentes) au niveau de 1268 unités de sûreté, le développement de plusieurs systèmes d’information et d’applications modernes ainsi que l’intensification des activités de coopération et d’échange d’expériences aux niveaux régional, continental et international.
Plus de 100 000 policiers ont bénéficié d’une promotion
Abordant la lutte contre le narcotrafic et les psychotropes, le ministre a indiqué que ces « plans sont concoctés par les « différentes menaces émergentes à travers le cyberespace, devenu un refuge pour ceux qui cherchent à répandre leur venin contre le pays, à pratiquer la fraude et l’escroquerie, à tromper les citoyens, ainsi qu’à exploiter les différents réseaux sociaux pour répandre la sédition et menacer nos valeurs nationales ». Ces résultats ne pouvaient être réalisés sans le soutien, ces dernières années, des pouvoirs publics à la Sûreté nationale et la profonde reconnaissance que lui accorde le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, relève Brahim Merad.
« Cet intérêt se reflète également dans la priorité accordée à la promotion des ressources humaines, puisque le nombre de promotions du personnel de police a dépassé les 100 000 bénéficiaires depuis 2020 », reconnait Brahim Merad, qui souligne que « la priorité est à la formation continue de la ressource humaine ».
Mettant l’accent sur la nécessité de continuer à œuvrer pour la protection de la patrie et du citoyen, Brahim Merad a exhorté les services de police, à l’approche de l’élection présidentielle, à se mobiliser pour assurer une couverture sécuritaire optimale de cette importante échéance, chacun à son niveau de compétence, afin de garantir la paix et la sécurité aux candidats et à leurs représentants durant toutes les étapes de l’opération, ainsi que pour permettre aux citoyens d’exercer leur droit constitutionnel dans un climat de sécurité et de quiétude.
Sarah O.