Au total 54 piqûres de scorpion ont été recensées depuis le début de l’année à Bouira sans toutefois de cas mortel à signaler, selon un bilan communiqué lundi à l’APS par la Direction de la santé (DSP).
«Le nombre de piqûres (de scorpion) a augmenté cette année à Bouira, mais il n’y a eu aucun cas mortel à déplorer», a précisé le professeur Henni Boualem, membre d’une commission spécialisée à la DSP, également responsable du service de prévention à l’Établissement public hospitalier (EPH) Mohamed Boudiaf de Bouira. Le même responsable a assuré que «toutes les victimes (de ces piqûres) avaient été prises en charge au niveau des centres de santé à travers les communes de Bouira, Bordj-Okhris, Taguedit, Hadjra Zerga, Dirah, et Sour-El-Ghozlane, ainsi que Bechloul». «La prise en charge s’est faite sans aucune difficulté, hormis un cas dangereux survenu à Bechloul, et qui a nécessité l’évacuation de la victime à l’Établissement public de santé de proximité (EPSP) de Bouira», a expliqué le professeur Henni. «Comparativement à la même période de 2018, qui a connu 32 cas de piqûres de scorpion, le nombre a augmenté cette année pour atteindre 54 depuis janvier 2019», a-t-il précisé. Le chef de service de la prévention à l’EPH de Bouira a attribué cette hausse aux facteurs de la chaleur et du vent de sable, qui, a-t-il encore expliqué, «favorisent l’apparition de scorpions notamment dans les communes sud de la wilaya». La majorité des cas a été recensée dans la partie sud de la wilaya de Bouira, notamment à Bordj-Okhris, Taguedit, Hadjra Zerga, Dirah, et Sour El-Ghozlane. Les communes nord de la wilaya n’ont pas échappé à cette menace. D’ailleurs, six cas ont été enregistrés dans la commune de Bechloul. «Toutes les espèces existantes à Bouira vivent dans des terres en jachère, notamment à Ahnif, Ath Laksar, Ouled Rached et Ath Mansour, selon des études réalisées par nos services», a tenu à préciser le même responsable.