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OFFENSIVE DE L’AVIATION ISRAÉLIENNE HIER MATIN : Au moins 46 personnes tuées à Ghaza

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Les frappes israéliennes s’intensifient à Ghaza. Hier matin, au moins 46 personnes ont été tuées, tandis que des bombardements ciblés ont particulièrement frappé la ville de Khan Younès, dans le sud du territoire.
Depuis ce matin, Ghaza a été de nouveau la cible d’attaques aériennes israéliennes incessantes. Plus de 30 palestiniens ont perdu la vie dans les premières heures, notamment dans le quartier de Shujaya, à l’est de Ghaza, où des frappes ont visé des civils innocents. Des dizaines d’autres ont été blessées. Parmi les martyrs, deux citoyens ont été tués près de l’hôpital Al-Aqsa à Deïr al-Balah, en plein centre du territoire, par des bombardements israéliens visant un groupe de civils. Dans le sud du secteur, l’aviation israélienne a ciblé la ville de Khan Younès, où plusieurs personnes ont été tuées et des blessés enregistrés après une frappe sur un quartier résidentiel. Les équipes de secours ont rencontré de nombreuses difficultés pour atteindre les victimes en raison de l’intensité des frappes. Les pertes humaines continuent de croître, et la région est désormais assiégée, avec des attaques quotidiennes sur les infrastructures vitales. Dans le district de Khan Younès, le bilan est particulièrement lourd. Une fillette a été tuée lors d’un bombardement d’une maison dans le camp de réfugiés de Khan Younès. Un père et sa fille ont également été tués après qu’une frappe ait visé des tentes de déplacés à la zone de Mawasi.

Plusieurs maisons démolies
Dans le même temps, l’armée israélienne a démoli plusieurs maisons à Qizan Rashwan, dans le sud de Khan Younès, et a endommagé des milliers de dunams de terres agricoles. Les autorités locales signalent que l’armée israélienne poursuit sa stratégie de dévastation en agrandissant son champ d’attaque, notamment dans les zones agricoles, pour empêcher toute production alimentaire dans le sud du territoire. Ces actions visent à détruire les ressources vitales de Ghaza, exacerbant ainsi la crise humanitaire qui frappe la population locale. Outre la violence des bombardements, les infrastructures essentielles à Ghaza sont en ruines. Selon le porte-parole de la municipalité de Ghaza, Hassani Mahna, plus de 75 % des bureaux et équipements municipaux ont été détruits, rendant toute gestion des services publics quasi-impossible. La destruction des réseaux d’approvisionnement en eau, en électricité et en soins médicaux aggrave les conditions de vie des civils, qui vivent dans une détresse absolue, sans accès aux besoins fondamentaux. L’effondrement des services municipaux fait que de nombreux habitants doivent revenir dans des maisons endommagées ou menaçant de s’effondrer, au milieu d’une crise alimentaire croissante. Les hôpitaux, eux aussi, sont submergés par l’afflux constant de blessés, et les moyens médicaux sont de plus en plus insuffisants. Les conditions de vie à Ghaza deviennent de plus en plus intolérables. Depuis la reprise des combats le 18 mars dernier, plus de 1 200 martyrs ont été enregistrés, dont une grande partie d’enfants et de femmes. La guerre a également provoqué des déplacements massifs de la population, avec plus de 142 000 personnes contraintes de fuir leurs foyers, la plupart se réfugiant dans des camps de fortune, souvent sans nourriture ni eau suffisantes.

Le spectre de la famine revient
Les récentes déclarations des Nations unies et des ONG humanitaires alertent sur le danger imminent de famine en raison de la pénurie alimentaire. La fermeture des boulangeries, qui dépendaient du Programme alimentaire mondial, a exacerbé la crise. Le Programme a annoncé que les réserves alimentaires actuelles ne suffiraient que pour quelques jours. Les habitants de Ghaza vivent désormais dans une situation d’isolement total, entourés de décombres, sans accès aux produits de première nécessité, tandis que l’occupation israélienne ne semble montrer aucun signe de répit dans ses attaques dévastatrices. La communauté internationale et les défenseurs des droits humains appellent à une intervention immédiate pour mettre fin aux attaques israéliennes et à la levée du blocus qui étouffe Ghaza. Le monde entier se doit d’agir avant que la situation ne devienne encore plus catastrophique. Les habitants de Ghaza ont besoin de paix, d’aide humanitaire et de la fin de ce cycle de violence incessant. La guerre à Ghaza n’est pas une guerre comme les autres ; c’est une tragédie humanitaire qui se poursuit, jour après jour, dans l’indifférence internationale. Selon des sources médicales, le bilan des martyrs à Ghaza a franchi la barre des 50 000 hier, avec une majorité écrasante de victimes parmi les femmes et les enfants, depuis le début de l’agression israélienne le 7 octobre 2023. Ce chiffre tragique souligne l’ampleur de la souffrance humaine infligée par l’occupation israélienne dans le territoire palestinien. Les mêmes sources ont ajouté que le nombre total des blessés à Ghaza s’élève désormais à 115 338, un chiffre qui continue d’augmenter chaque jour avec l’intensification des frappes israéliennes. Cependant, un nombre indéterminé de victimes demeure toujours sous les décombres, dans des zones où les équipes de secours et de défense civile n’ont pas pu accéder en raison de la violence des bombardements et de la destruction des infrastructures. Au cours des dernières 24 heures, les hôpitaux de Ghaza ont accueilli 26 nouveaux martyrs et 113 blessés supplémentaires. Depuis le 18 mars 2025, date à laquelle Israël a violé l’accord de cessez-le-feu, le nombre de martyrs a atteint 1 335, avec 3 297 blessés supplémentaires. Cette violente reprise des attaques contre Ghaza a exacerbé la situation déjà catastrophique, rendant l’accès aux soins de plus en plus difficile pour les habitants du territoire. Les autorités locales et les organisations humanitaires continuent de lancer des appels urgents à la communauté internationale pour un cessez-le-feu immédiat et la levée du blocus israélien. Les conditions de vie à Ghaza sont de plus en plus insoutenables, et des millions de civils vivent dans la terreur et la privation. Les chiffres ne cessent d’augmenter, et la souffrance des habitants de Ghaza semble n’avoir aucune fin à l’horizon.
M. Seghilani

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