Accueil ACTUALITÉ Nouvelle constitution : la révision en janvier, selon Saâdani

Nouvelle constitution : la révision en janvier, selon Saâdani

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À croire le secrétaire général du FLN (Front de libération nationale), Amar Saâdani, la révision de la Constitution sera soumise à l’adoption en janvier prochain. Connaissant la promiscuité du chef de l’ex-parti unique avec les hautes sphères du pouvoir, fort à parier, donc, que le sort du projet de la trituration de la Loi suprême du pays sera définitivement scellé pour bientôt.
Saâdani s’est exprimé à ce sujet, hier, à l’issue d’une rencontre l’ayant regroupé, au siège de son parti, avec une délégation du parti du Congrès national africain (ANC) conduite par Gwede Mantashe, secrétaire général de ce parti. Cette annonce intervient après le Conseil des ministres restreint tenu, lundi dernier, sous la présidence du chef de l’état, Abdelaziz Bouteflika, pour l’examen de ce projet, qui consacre son engagement de mener des réformes profondes au niveau de l’appareil de l’état. Le chef du FLN a dû vraisemblablement recevoir de sources fiables des informations sur cette question, même s’il s’est contenté de l’effet d’annonce, sachant qu’il n’a pas précisé l’échéance, encore moins le mode d’adoption arrêtés pour ce projet, qui ne cesse de faire couler beaucoup d’encre. Ce qui est sûr c’est que le patron du FLN a toujours été aux aguets, lorsqu’il s’agit notamment d’évoquer une question importante sur la scène nationale.
En effet, afin de prendre une longueur d’avance sur ses adversaires et ses homologues d’autres formations politiques se réclamant du pouvoir, il s’était souvent précité au devant de la scène pour se targuer d’être au fait des questions, surtout celles qui engagent l’avenir du pays. Lors de la récente sortie du président de la République, il en ressort de la mouture du projet de la révision de la Constitution, qu’il sera question d’apporter de véritables réformes. Ainsi, l’état de droit, l’indépendance de la Justice, la séparation des pouvoirs, le renforcement des prérogatives de l’opposition, sont les questions qui peuvent résumer l’essentiel de ce qui a été consacré par la loi, traduisant les engagements politiques promis par Bouteflika en 2011. àsouligner qu’avant d’élaborer les grandes lignes de sa révision, ce projet a été soumis à débat, à travers une compagne de consultations menée par l’actuel chef de cabinet auprès de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia.
Ainsi, des responsables de partis politiques, des personnalités nationales et représentants d’associations de la société civile ont été reçus au parlais d’El-Mouradia par le secrétaire général par intérim du RND (Rassemblement national démocratique). à souligner que les partis de l’opposition structurés autour de la CNLTD (Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique) ont refusé d’y participer.
F. Guellil

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