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Naples : Osimhen, les chiffres de la réussite

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Auteur du but du sacre, Victor Osimhen a conduit le Napoli à son premier scudetto depuis 1990. Parmi les meilleurs attaquants du moment, le Nigérian a franchi un palier cette saison. Retour en dix chiffres sur une éclatante réussite.

1. Comme le premier scudetto de la carrière de Victor Osimhen. Et comme le nombre de buts que le Nigérian aura eu besoin de marquer, jeudi sur la pelouse de l’Udinese, pour donner à son équipe le point de l’égalisation synonyme de sacre. Une telle joie l’a envahi que le buteur a brisé le masque, qu’il porte depuis le choc contre le défenseur intériste Milan Skriniar, le 21 novembre 2021, au moment de fêter cette réalisation historique. Célébré par une foule débordante à son arrivée à Naples, le buteur a par la même décroché le premier titre de sa carrière en club.
2. Comme le nombre de buts de Victor Osimhen lors de son premier match avec Lille, face à Nantes (2-1), le 11 août 2019. L’anecdote a marqué ses coéquipiers d’alors : dès son premier entraînement, le natif de Lagos avait annoncé qu’il marquerait un doublé dès son premier match. La suite, l’intéressé l’a racontée à France Football. « En sortant du bus, José Fonte (défenseur et capitaine, ndlr) m’a dit : ‘Si tu marques vraiment deux buts, je t’emmène au restaurant.’ Je lui ai répondu : ‘OK capitaine!’ Il m’a fait une passe décisive sur le premier but, Nantes a égalisé, puis j’ai marqué le but vainqueur à la 90e. Ce fut un tel shot d’adrénaline… Je n’avais jamais ressenti ça dans un grand stade. » Sa saison en Ligue 1, bien que tronquée par le Covid, lui vaudra le Prix Marc-Vivien Foé, remis chaque année par RFI et France 24 au meilleur joueur africain du championnat de France.
9. Comme le numéro porté par Victor Osimhen, mais aussi son poste sur le terrain : avant-centre. « Je suis un attaquant explosif, de profondeur, détaillait le Nigérian dans France Football. Mais je suis aussi un attaquant de largeur, quelqu’un qui aime bien passer d’un côté à l’autre, déborder. Je n’aime pas rester dans l’axe, ne jouer qu’à un seul endroit pendant quatre-vingt-dix minutes. » CQFD.
10. Comme le nombre de buts marqués par Victor Osimhen lors de la Coupe du monde des moins de 17 ans en 2015, qui propulsèrent les Golden Eaglets du Nigeria vers le sacre mondial et leur auteur vers le titre de meilleur buteur du tournoi, disputé au Chili. « Le coach nous avait dit que si ce tournoi représentait une énorme opportunité, on n’y brillerait qu’en franchissant les tours collectivement. Il avait raison, j’ai toujours gardé ça en tête. Le Nigeria est allé au bout et je me suis fait un nom. C’est comme ça que ça marche, le foot, racontera Osimhen à France Football. Des clubs ont commencé à appeler et j’ai choisi Wolfsburg. » Et c’est ainsi que l’aventure européenne de Victor Osimhen a commencé.
22. Comme le nombre de buts inscrits par Victor Osimhen cette saison dans l’élite italienne, alors qu’il reste cinq rencontres à disputer. L’enfant du quartier misérable d’Olusosun devient d’ores et déjà le meilleur buteur africain sur une saison de Serie A avec 22 buts, devançant ainsi Samuel Eto’o, auteur de 21 buts avec l’Inter Milan lors de l’exercice 2010-2011. Excusez du peu. 33. Comme le nombre d’années que le Napoli aura attendu pour décrocher un nouveau titre de champion d’Italie, grâce à une reprise sans contrôle de Victor Osimhen, qu’aucun supporter n’est prêt d’oublier. « C’est un sentiment incroyable, on attendait depuis si longtemps ce moment. Pouvoir offrir ce titre aux Napolitains est quelque chose qu’on n’oubliera pas dans notre vie. Je suis bouleversé, je ne sais pas quels mots utiliser pour qualifier mes sentiments. C’est incroyable », a lâché le héros du soir après la rencontre.
46. Comme le nombre de buts réussis par Victor Osimhen sous le maillot des Partenopei. L’ancien joueur de Charleroi égale ainsi George Weah à la première place des meilleurs buteurs africains de l’histoire de la Serie A. Le Libérien avait atteint ce total entre 1995 et 2000 avec le Milan AC, marquant un total 58 buts toutes compétitions confondues pour les Rossoneri.
98. Comme le nombre de minutes qu’il faut en moyenne à Victor Osimhen pour scorer en Serie A cette saison. Soit à peu près un but par match. Une régularité de métronome qui rend le Nigérian intouchable au classement des artificiers du championnat, puisque son premier poursuivant, l’Argentin Lautaro Martinez (Inter Milan), pointe à trois longueurs, et le deuxième, le Sénégalais Boulaye Dia (Salernitana) à sept.
100. Comme la barre des 100 buts en carrière, franchie le 17 février dernier par Victor Osimhen à l’occasion de la victoire napolitaine à Sassuolo (0-2). Il ne lui aura fallu que 197 matchs pour y parvenir. Le chiffre souligne sa progression en Serie A. Durant sa première saison, perturbée par la pandémie et les blessures, le transfuge du LOSC en était resté à 10 buts. La saison suivante, il en avait marqué 18, dont 14 en Série A. La suite, le futur capocannoniere est en train de l’écrire.
150. Comme la somme, en millions d’euros, que le président du Napoli, Aurelio De Laurentiis, réclamerait pour (éventuellement) céder Victor Osimhen cet été, selon les médias italiens. Le Bayern Munich, le Paris Saint-Germain et de grands clubs de Premier League, Manchester United en tête, seraient intéressés. Mais seront-ils prêts à payer autant ?

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