Des dizaines d’étudiants favorables à la cause palestinienne ont quitté la cérémonie d’ouverture de l’Université Northwestern aux États-Unis pour exprimer leur opposition au génocide en cours dans la bande de Ghaza, ainsi qu’au refus de l’administration universitaire de répondre à leurs demandes de mettre fin aux investissements et aux relations avec l’État occupant.
Les étudiants ont également organisé une cérémonie spéciale devant la remise annuelle des diplômes de l’université au Centre Uni de Chicago, scandant les noms des étudiants tués dans la bande de Ghaza au cours des huit derniers mois de conflit. Une banderole arborée par les étudiants portait l’inscription : « Alors qu’Israël détruit les rêves d’éducation et même l’espoir d’obtenir un diplôme pour les jeunes Palestiniens, nous refusons de laisser la complicité de notre université demeurer incontestée. » Malgré les avertissements répétés de l’administration de l’université, plus de 100 manifestants, certains en toges de graduation, ont entouré une banderole ne proclamant « Pas de graduation à Ghaza », exhibant des photos et des biographies des victimes de Ghaza. Les manifestants ont exigé que l’université Northwestern se désengage de tout investissement financier lié à Israël. Le 18 avril, des étudiants et des universitaires opposés à l’agression contre Ghaza ont entamé un sit-in sur le campus de l’Université Columbia à New York, appelant l’administration à cesser sa coopération avec les institutions universitaires israéliennes et à retirer ses investissements des entreprises soutenant l’occupation. Avec l’intervention de la police et l’arrestation de nombreux manifestants, la colère s’est propagée dans des universités à travers le monde, notamment en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Canada et en Inde, où des manifestations et des appels à mettre fin à la guerre à Ghaza et à boycotter les entreprises fournissant des armes à Israël ont eu lieu.
M. Seghilani
