Une rencontre sur la technique du braille au profit des personnes malvoyantes a été organisée, à Alger, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du braille, célébrée le 4 janvier de chaque année. La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Soraya Mouloudji a affirmé, dans une allocution lue en son nom par le chef de cabinet du ministère, Boubakeur Seddik Bouzidi, que «le secteur adopte une politique globale et participative visant à préserver et à promouvoir les droits des personnes aux besoins spécifiques, notamment leur droit à l’éducation et à l’enseignement spécialisés». La même source a précisé que, «le secteur poursuit ses efforts pour garantir le droit à l’éducation pour les personnes malvoyantes», rappelant que «des mécanismes adaptés à leur situation ont été mis en place, notamment les dispositions juridiques et l’encadrement pédagogique spécialisé, ainsi que des technologies d’assistance consistant en les moyens et équipements spécialisés». La ministre a ajouté que, «le secteur supervise un réseau institutionnel d’éducation et d’enseignement spécialisés, composé de 239 établissements spécialisés et 19 annexes, prenant en charge plus de 36.000 enfants aux besoins spécifiques, dont 24 écoles pour enfants malvoyants». Selon Mme Mouloudji, «ces établissements garantissent également un accompagnement psychologique et éducatif». Cette dernière a mis en avant « le rôle des établissements spécialisés dans l’adaptation des programmes éducatifs et pédagogiques conformément aux méthodes et moyens pédagogiques et suivant les spécificités des différents besoins des paliers éducatifs, tout en mobilisant près de 15.000 encadreurs pédagogiques et éducatifs multidisciplinaires». Mme la ministre a également évoqué «l’attention particulière accordée par le secteur de la solidarité nationale au renforcement de l’utilisation des technologies d’assistance dans les écoles spécialisées, à l’instar des manuels scolaires en braille pour différents paliers d’enseignemen», soulignant «le rôle des associations et leur contribution à la prise en charge éducative des enfants aux besoins spécifiques, notamment à travers l’ouverture de centres spécialisés dans ce domaine». Pour sa part, la directrice de l’Institut national de recherche en éducation (INRE), Radia Bernaoui, a déclaré que «l’Institut veille à intensifier les efforts et à élaborer des études visant à améliorer les méthodes d’enseignement pour les personnes malvoyantes et à renforcer l’utilisation de la technique du braille comme outil pédagogique, précisant qu’un espace a été réservé pour les malvoyants dans la bibliothèque multimédia de l’Institut, comprenant une section spéciale de documents en braille». A son tour, le président de l’Organisation nationale des aveugles algériens (ONAA), Mohamed Lahouali, a salué «les efforts de l’Etat en matière de prise en charge des personnes aux besoins spécifiques, notamment à travers les moyens mis à leur disposition dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, y compris les personnes malvoyantes».
L.Zeggane