Deux pêcheurs ont trouvé la mort noyés suite au naufrage de leur embarcation de pêche au large de la côte est de la wilaya de Mostaganem, a indiqué, dimanche, la direction de la Protection civile de la wilaya. Selon la même source, les équipes de secours de l’unité secondaire de la Protection civile de Sidi Lakhdar sont intervenues aux environs de 11 heures du matin sur la plage « Marsa », dans la commune de Benabdelmalek Ramdane (37 km à l’est de Mostaganem), pour repêcher les corps des deux victimes. Agées de 50 et 60 ans, les deux victimes exerçaient la profession de pêcheurs et ont perdu la vie après que l’embarcation à moteur sur laquelle ils se trouvaient ait coulé en mer, précise la même source. Les équipes de secours ont déposé les corps des victimes, originaires de la commune de Aïn Tedeles aux urgences médico-chirurgicales de la commune de Hadjadj, indique-t-on.
Trois morts et 170 blessés sur les routes en 24 heures
Trois (3) personnes sont décédées et 170 autres ont été blessées dans des accidents de la route survenus au cours des dernières 24 heures à travers plusieurs wilayas du pays, indique dimanche un bilan de la Protection civile. Les accidents les plus mortels ont été enregistrés dans la wilaya de Boumerdes, Annaba et Skikda. Durant la même période, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à 8 personnes incommodées par le monoxyde de carbone émanant d’appareils de chauffage et de chauffe-bains à l’intérieur de leurs domiciles respectifs à travers les wilayas de Constantine, Sétif et Saida. D’autre part, les secours de la Protection civile ont procédé à l’extinction de 3 incendies urbains et divers au niveau des wilayas de Tizi Ouzou, Batna et Djelfa.
Arrestation de deux individus détenant des armes à feu et des munitions à Sétif
Les éléments de la Brigade mobile de police judiciaire (BMPJ) de la sûreté de wilaya de Sétif ont saisi, en fin de semaine dernière, des armes à feu de catégories 4 et 5, détenues sans permis de port d’arme, et arrêté deux individus, a-t-on appris, hier, auprès de ce corps constitué. Le responsable de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, le commissaire de police Mohamed Farahta, a indiqué que l’exploitation d’informations signalant la présence de deux personnes résidant dans la commune de Bir Haddada (sud de Sétif), se livrant au « trafic d’armes à feu traditionnelles », a permis l’arrestation, après élaboration d’un plan d’action, d’un premier suspect âgé de 35 ans. La même source a ajouté qu’en coordination avec le procureur de la République près le tribunal d’Ain Azel, un mandat de perquisition a été délivré, permettant la découverte et la saisie, au domicile de ce suspect, d’une arme de poing de catégorie classe IV. La poursuite des investigations a abouti à l’interpellation d’un complice âgé de 63 ans dont la perquisition du domicile a donné lieu à la découverte et à la saisie de 2 autres armes de poing de classe 4 et d’un fusil de chasse (catégorie 5), dépourvu de marque ou de numéro de série, en plus de 250 g de poudre, 48 cartouches de calibre 16 mm, des outils pour le chargement des douilles et une arme blanche prohibée (sabre).
Saisie de plus de 5 000 comprimés psychotropes et arrestation d’un suspect à Annaba
Les éléments de la brigade recherche et d’intervention de la sûreté de la wilaya d’Annaba ont saisi 5.265 comprimés psychotropes et arrêté une personne suspecte, a-t-on indiqué samedi dans un communiqué de la cellule de communication de la sûreté de willaya de cette sûreté. Le communiqué a précisé que l’opération a été menée suite à l’exploitation d’informations relatives à l’activité de la personne suspectée qui exploitait une motocyclette pour écouler des psychotropes parmi les jeunes.
Au terme des procédures légales nécessaires, le suspect âgé de 45 ans a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal d’El-Hadjar pour « l’importation d’une marchandise étrangère par contrebande et possession, stockage, transport et mise en vente de psychotropes d’une manière illégale », a-t-on indiqué.
Pays-Bas: vol de chefs-d’oeuvre antiques dans un musée après une effraction aux explosifs
Trois bracelets et un casque antique en or, pièce maîtresse d’une exposition, ont été volés dans un musée d’Assen aux Pays-Bas, ont rapporté les médias locaux, après une intrusion dans la nuit de vendredi à samedi à l’aide d’explosifs. Le musée de Drenthe, situé à Assen dans le nord des Pays-Bas, devait accueillir jusqu’à la fin du week-end l’exposition « Dacie, empire d’or et d’argent », avec de nombreux chefs-d’oeuvre prêtés par la Roumanie.
Vers 03h45 dans la nuit de vendredi à samedi, la police a été informée d’une explosion, indique le musée sur son site internet. Les voleurs ont emporté trois bracelets royaux ainsi que le casque en or de Cotofenesti, la pièce maîtresse de l’exposition datant des années 450 av. J.-C. « C’est un jour noir pour le musée d’Assen et le Musée national d’histoire de Roumanie à Bucarest. Nous sommes profondément choqués par les événements survenus la nuit dernière », a réagi le directeur du musée Harry Tupan. « En 170 ans d’existence, il n’y a jamais eu d’incident aussi grave. Nous éprouvons également une grande tristesse à l’égard de nos collègues roumains », a-t-il souligné, précisant que la police enquêtait.
L’explosion a endommagé les locaux du musée, fermé au moins ce week-end. La police a indiqué coopérer avec Interpol pour mener son enquête. Elle a identifié un véhicule suspect, incendié dans la nuit, et qui pourrait avoir un lien avec ce vol. Les occupants auraient pu monter dans un autre véhicule.
Le Brésil réclame des explications à Washington pour le « traitement dégradant » de migrants
Le gouvernement brésilien a réclamé samedi des explications à Washington pour le « traitement dégradant » de migrants illégaux brésiliens lors de leur expulsion par les Etats-Unis, premier épisode de tension entre les gouvernements de Donald Trump et Luiz Inacio Lula da Silva. Alors que la Maison Blanche met en scène depuis son investiture l’offensive anti-immigration promise par le républicain, le Brésil présentera une « demande d’explications au gouvernement américain sur le traitement dégradant des passagers du vol » en provenance des États-Unis et arrivé vendredi à Manaus (nord), a indiqué le ministère des Affaires étrangères sur X. Selon le gouvernement, 88 Brésiliens se trouvaient dans l’avion. « Dans l’avion, ils ne nous ont pas donné d’eau, nous étions pieds et poings liés, et ils ne nous laissaient même pas aller aux toilettes », a déclaré à l’AFP Edgar Da Silva Moura, un informaticien de 31 ans, arrivé dans le vol après sept mois de détention aux Etats-Unis. « Il faisait trop chaud, certains se sont évanouis », a-t-il ajouté. Selon la ministre brésilienne chargée des Droits humains, Macaé Evaristo, l’avion transportait également « des enfants autistes, ou souffrant d’un handicap, qui ont vécu des situations très graves ». Le ministère de la Justice a ordonné aux autorités américaines de « retirer immédiatement les menottes » lorsque l’avion transportant les expulsés a atterri à Manaus, dénonçant le « mépris flagrant des droits fondamentaux » de ses citoyens, selon un communiqué. Les autorités brésiliennes ont rappelé également que « la dignité de la personne humaine » est « l’un des piliers de l’État de droit démocratique » et relève de « valeurs non négociables ». Une source gouvernementale brésilienne a souligné vendredi à l’AFP que cette expulsion n’avait « pas de relation directe » avec l’opération contre les clandestins lancée aux États-Unis après l’investiture de Donald Trump le 20 janvier.