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MOHAMMED ABDELHAFID HENNI : « La production agricole enregistre des indicateurs positifs »

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Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a confirmé hier matin, que son secteur a mobilisé toutes les capacités afin d’augmenter la production agricole et animale, en vue de maintenir la stabilité des prix et assurer une distribution appropriée. En tête des préoccupations du consommateur algérien, l’approvisionnement des produits alimentaires de base et leur prix. Dans ce contexte, Henni a déclaré d’emblée que le marché « est régi par plusieurs facteurs qui influent sur les prix, mais le secteur a fait des efforts pour atteindre l’abondance autant que possible et pour couvrir la demande d’une manière qui maintienne la stabilité des prix ». Tout en s’engageant à « la mise en place d’une politique stable contribuant au développement du secteur agricole à travers l’examen progressif de plusieurs dossiers », le ministre estime que le secteur est appelé à œuvrer pour amorcer un avenir qui nous mette à l’abri de toute perturbation ». Concernant la stabilité des prix des viandes et leur disponibilité, Henni a confirmé « la poursuite de l’importation de viande rouge », précisant qu’elle sera fournie au même prix de 1.200 Da. « Le processus d’importation de viande se poursuivra au même prix, jusqu’à ce que le marché soit contrôlé et que les prix soient stabilisés. Un navire chargé de viande fraîche arrivera chaque mois en Algérie, que ce soit de l’Inde, du Brésil ou du Soudan, et cela en application des instructions reçues », a ajouté le responsable. Dans son rapport, le ministre a indiqué que l’importation et la distribution des viandes dépendent de certains paramètres. Et de poursuivre : « C’est vrai que nous avons connu certaines perturbations, durant le Ramadhan notamment, mais le ministère de l’Agriculture n’est pas le seul secteur concerné. Nous dépendons nous-même de plusieurs paramètres, dont le contexte juridique, sanitaire, les exigences vis-à-vis de nos partenaires étrangers, ainsi que les contrats avec les distributeurs et les abattoirs. Il y a de grandes distances en jeu. Mais nous nous adaptons et tentons de corriger à chaque fois les erreurs commises par le passé. Cela nous permettra de mieux maîtriser l’avenir. En termes de chiffres, nous avons importé jusqu’à maintenant plus de 7500 têtes ». Dans le même contexte, Henni a révélé les préparatifs de la mise en place d’une institution spécialisée dans le contrôle des prix. Dans le registre de la production agricole, Henni a annoncé des indicateurs positifs pour ce qui est de l’état de la production nationale, faisant état d’une certaine surproduction. «Nous avons une surproduction pour certains produits agricoles, nous réfléchissons d’ailleurs pour les exporter vers l’extérieur, une opération que nous mènerons en étroite collaboration avec le ministère du Commerce ». Afin de justifier ses dires, Henni a indiqué qu’« en 2018 et 2019, l’Algérie a exporté annuellement 30 000 tonnes, grâce à une surproduction dans certaines régions, comme Mila, El Oued, Tiaret et Relizane », en affirmant qu’« à la lumière d’indicateurs positifs présageant davantage de réalisations au profit du citoyen, nous avons enregistré durant la saison agricole précédente 4550 milliards de dinars, ce qui représente 14% du PIB. 760 milliards de dinars annuels de profits, grâce aux compétences et l’expérience de nos agriculteurs ». Autre thématique abordée par le premier responsable du secteur agricole, celle relative à l’irrigation, alors que le pays a enregistré une faible pluviométrie ces dernières semaines. Se voulant rassurant, il a affirmé que l’État suivait cette situation de près, « selon un processus de sensibilisation pour l’arrosage des cultures agricoles et leur suivi, de la distribution des semences à l’arrosage et au traitement technique », notant que ses services attendent « les résultats des bulletins d’alertes, pour savoir à quel moment il faudra intervenir avec un système d’irrigation alternatif d’urgence ».
Hamid Si Ahmed

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