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MOHAMED TAHAR AÏT ALDJET DÉCÉDÉ À L’ÂGE DE 106 ANS : Le Président présente ses condoléances à la famille de l’éminent cheikh algérien

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé hier un message de condoléances à la famille de l’éminent Cheikh Mohamed Tahar Aït Aldjet, décédé à l’âge de 106 ans. « C’est avec une grande tristesse et une profonde affliction que nous avons appris la disparition de l’éminent Cheikh Mohamed Tahar Aït Aldjet, érudit, moudjahid et compagnon des chouhada, imam et prédicateur dévoué, puisse le Tout-Puissant lui accorder Sa sainte miséricorde », lit-on dans le message de condoléances du président de la République. « Le peuple algérien perd en ce grand homme, un moudjahid, un imam dévoué dans sa mission et un éminent savant qui a consacré sa vie à la prédication, en privilégiant la modération et en appelant au respect des préceptes de notre sainte religion et des valeurs de tolérance et de fraternité. Les Algériens qui appréciaient tant ses interventions et ses valeureuses contributions sont affligés par sa disparition », a écrit le président Tebboune. « En cette douloureuse épreuve, je présente à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui l’ont connu et aimé mes condoléances les plus attristées et mes profonds sentiments de compassion, priant Allah le Tout Puissant d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde et de l’accueillir en Son vaste paradis parmi les martyrs et les saints », conclut le message du président Tebboune. L’éminent érudit Cheikh Mohamed Tahar Aït Aldjet est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à Alger, à l’âge de 106 ans, a annoncé le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs dans un communiqué. Le défunt érudit avait fait preuve de tant de sacrifices durant la Guerre de libération nationale et sa lutte aux côtés du colonel Amirouche pour l’indépendance de l’Algérie, outre sa contribution après l’indépendance à la graduation de plusieurs générations d’étudiants et de milliers de cadres algériens. Le défunt était l’un des oulémas ayant «voué leurs vie au service de l’Islam, un savant qui avait contribué à l’ancrage, dans notre pays, d’un référent religieux basé sur la tolérance et la modération. Pour rappel, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmahdi s’est rendu, lundi, sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au chevet de l’érudit, qui était hospitalisé au service réanimation de l’hôpital Mustapha Bacha à Alger, avant de rendre l’âme.
S. O.

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