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MISE EN CAUSE DES RÉSEAUX MAROCAINS DE DROGUE DANS LA VIOLENCE QUE CONNAISSENT LES VILLES FRANÇAISES : L’ancien protectorat qui menace la France

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Le trafic de drogue qui sévit en France a certes comme terreau les quartiers où se conjugue la mal-vie à tous les temps. Mais il trouve sa puissance dans les soutiens dont bénéficient les réseaux qui contrôlent les champs de production de cannabis, les zones de stockage et de conditionnement, la logistique de transport et de distribution.
Chaque segment de ce trafic est soutenu, cela va de l’élu, au policier ripoux. Mais les gros bonnets, ceux qui ont l’essentiel de la puissance, leurs soutiens se recrutent dans les cercles politiques, des services de sécurité français et du makhzen et la DGED marocaine. Le pire pour la société française est que ces réseaux ont fait jonction avec leurs homologues sud-américains pour assurer l’approvisionnement du marché en cocaïne produite, la plupart du temps en Colombie mais qui transite aujourd’hui par les Iles Canaries et le Maroc selon des rapports des services de la police française. Le Cartel de Sinaloa a fait jonction avec la Mocro-mafia marocaine et ses affaires ont prospéré au grand dam du ministre de l’intérieur français Bruneau Retailleau qui regarde ailleurs.  Un rapport confidentiel de l’Office anti stupéfiants (Ofast) alerte sur l’explosion du trafic de drogue en France, devenu « sans zone blanche ».  Le Trafic est devenu endémique en France. La cocaïne inonde le territoire, portée par des réseaux criminels puissants, violents et innovants, menaçant la sécurité et l’ordre public. Mais cette alerte ne semble pas faire de l’effet sur les cercles politiques qui continuent de réserver au Maroc le statut de partenaire privilégié alors qu’il est la source d’un grand nombre de maux dont souffre la société française. Ce rapport paru fin juillet 2025, dresse un constat alarmant : le narcotrafic gangrène la France, désormais sans « zone blanche ». Décrit comme un « tsunami blanc » par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ce fléau, dominé par la cocaïne, constitue une « menace existentielle ». Le trafic et la consommation de cocaïne explosent Avec 3,7 millions d’expérimentateurs et 1,1 million d’usagers réguliers en 2023, la consommation de cocaïne explose, dopée par une production mondiale record de 4 000 tonnes en 2024, dont 2 700 tonnes en Colombie (+53 % par rapport à 2022).

Des moyens modernes et ingénieux pour le trafic
Les narcotrafiquants, agiles et ingénieux, exploitent des réseaux logistiques sophistiqués et des technologies de pointe. La drogue transite par tous les canaux : conteneurs depuis les Antilles ou le Brésil, mules sur la ligne Lima-Paris, ou encore voies aériennes depuis la Polynésie française, devenue une plaque tournante pour la cocaïne et la méthamphétamine. Les saisies record (37,5 tonnes de cocaïne au premier semestre 2025, +45 % par rapport à 2024) témoignent de cette abondance. C’est notamment le cas d’une saisie historique aux Marquises en Polynésie française avec 1 878 kg de drogue le 2 août. La drogue est également acheminée du Maroc via des sous-marins de poche, des drones, des bateaux Go-fast, ou encore des avions légers, dont un, chargé de cannabis marocain s’était écrasé en Espagne il y’a quelques mois faisant deux morts (le pilote et son assistant).   Les méthodes de dissimulation, comme la cocaïne intégrée dans des cartons, des prothèses ou des produits cosmétiques via le « verrouillage chimique », illustrent leur créativité. La violence, érigée en « contre-culture », accompagne cette expansion. En 2024, 367 assassinats ou tentatives liés au narcotrafic ont touché 173 villes, de Marseille à Dijon. « Les groupes criminels, structurés en pyramide, dominent un marché de 7 milliards d’euros. Au sommet, une élite d’une dizaine d’organisations, parfois liées à des cartels sud-américains comme Sinaloa, contrôle les importations. Le « milieu du spectre » gère la distribution, tandis que le « bas du spectre » alimente 2 729 points de deal, des « Airbnbeuh » ou des boîtes à clefs », note le rapport. Ces réseaux, issus de trafics de cannabis marocain, exercent un « pouvoir social », allant jusqu’à proposer des services dans certains quartiers, comme à Bagnols-sur-Cèze. Face à cette « lutte asymétrique », les services de l’État peinent à suivre. Christian de Rocquigny, adjoint à l’Ofast, plaide pour une spécialisation accrue des forces de l’ordre.
Les narcotrafiquants, eux, continuent d’exploiter les failles, menaçant l’ordre républicain par leur violence et leur influence croissante. Aujourd’hui l’usage d’armes de guerre que se livrent les réseaux de trafic de drogue en France est devenu courant.  Un petit dealer a toute une toile de soutiens qui le couvrent et cela Bruneau Retailleau ne semble pas l’admettre puisqu’il continue, par son silence à l’égard du Maroc et ses gesticulations à l’égard de l’Algérie, d’alimenter l’arrogance des réseaux marocains qui ont réussi, via le Makhzen et les services de renseignements à bloquer la restructuration des services français de lutte contre les stupéfiants. La France, un supermarché des drogues, l’idée sortie durant les années quatre-vingt-dix du siècle dernier est aujourd’hui une réalité vécue par la société française à laquelle les gouvernements successifs ont même offert la légalisation de certaines drogues et permis l’ouverture de « salles de shoot » dans certains quartiers. Le pouvoir de nuisance du Maroc s’exprime largement dans la catastrophe qui guette la société française qui devrait remonter les bretelles à ses politiques pour les pousser à prendre leurs distances de leur ancien protégé de la rive sud de la méditerranée.
Slimane B.        
 

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