La commune de Bir Ben-Abed, dans la daïra de Guelb El-Kebir, n’est pas la plus pauvre de la wilaya de Médéa, mais cela n’empêche pas ses quinze mille (15 000) habitants de souffrir de multiples problèmes, dont certains appartiennent à un autre âge. Mais ce qui frappe particulièrement cette commune à vocation agricole c’est l’inexistence d’infrastructures dédiées à la jeunesse et à la culture, faisant des jeunes de cette localité une proie facile pour toutes sortes de fléaux sociaux. C’est que le problème du foncier s’y pose avec acuité, selon les propres propos du président de l’Assemblée populaire communale (APC), K.Zerrout, qui n’arrive toujours pas à convaincre les pouvoirs publics de mettre la main à la poche pour permettre à cette localité de disposer au moins d’un stade communal. Le problème qui se pose n’est autre que la disponibilité de terrains susceptible d’accueillir ces projets destinés aux jeunes et au mouvement associatif. Un citoyen propriétaire d’un terrain situé au chef-lieu communal, est prêt à le vendre à la municipalité, mais les pouvoirs publics hésitent encore à lui consacrer un budget, malgré l’insistance des dirigeants municipaux depuis des années. Le président de l’APC se rappelle quand il a été propulsé par la population locale à la tête de la mairie. Une élection entamée par une campagne électorale sur les places publiques, en plein air, puisqu’il n’y a aucune structure susceptible d’accueillir des meetings et autres conférences politiques. Les pouvoirs publics auront-ils le sursaut d’orgueil qui offrira ces structures aux jeunes et moins jeunes de Bir Ben-Abed ? L’avenir nous le dira mais en attendant, l’équipe dirigeante de la municipalité a trouvé un moyen pour occuper un tant soit peu les jeunes des villages de la commune à cause du problème de l’indisponibilité du foncier.
Manque flagrant d’infrastructures sportives
Le président de l’APC de Bir Ben-Abed fera part, par ailleurs, de l’inscription au profit de sa commune d’un stade communal, au grand bonheur des sportifs et des amoureux du sport de sa localité. Les habitants de la commune de Bir Ben-Abed, dans la dira de Guelb El-Kebir, à 90 km à l’est de la capitale du Titteri, sont de nouveau revenus à la charge ces derniers temps pour réclamer la réalisation des stades au niveau des villages d’Aïn-Boureffou, Chouitiya, Ouled-Amar, et Ouled-Said. Réclamée plusieurs fois, cette infrastructure sportive qui fait défaut au sein de cette commune de près de 15 000 habitants, demeure l’une des principales revendications des habitants qui récusent les prétextes avancés par les autorités. Preuve à l’appui, ils mettent en avant l’existence de deux terrains relevant du domaine public de l’Etat. Ils vont même jusqu’à réclamer un stade en gazon synthétique, comme celui du chef-lieu communal. Aussi, ce ne sont pas seulement les stades qui font défaut. Faute de pouvoir pratiquer une quelconque discipline sportive, les jeunes se retrouvent face à toute sorte de fléaux sociaux. Cette situation touche la quasi-totalité des commues de la wilaya de Médéa qui accusent un énorme retard en matière d’infrastructures sportives et de loisirs.
Zarouat M.