Selon le site spécialisé, « Attaqa », l’Algérie a expédié, en février 2025, 348 000 barils par jour vers le nord-ouest de l’Europe et la Méditerranée, soit une augmentation de 26 %, dont la France a représenté un tiers. On parle également d’une expédition vers l’Irlande, la première depuis juin 2018. Selon les données fournies par ce site, les exportations de brut ont atteint 445 000 barils par jour en février, en hausse de 31% par rapport à janvier, qui a enregistré le plus bas niveau d’exportations depuis novembre 2022, car il n’a pas dépassé 341 000 barils par jour, d’après la même source. Les exportations totales de pétrole de l’Algérie en 2024 ont également augmenté de 7%, atteignant 778 000 barils par jour, contre 729 000 barils par jour en 2023. La même source fait observer que cela intervient après la révélation d’une grande cargaison pouvant aller jusqu’à un million de barils, prête à être chargée en mars, pour les plus grandes raffineries d’Afrique, dans une démarche qui confirme le renforcement de la position de l’Algérie en tant qu’exportateur majeur de pétrole sur le continent. En 2024, les exportations de brut ont représenté la moitié du total des expéditions maritimes de pétrole de l’Algérie, soit en moyenne 410 000 barils par jour, tandis que les exportations de produits dérivés se sont élevées à 368 000 barils par jour, d’après le site spécialisé. La Corée du Sud arrive en tête de liste des importateurs avec environ 120 000 barils par jour, suivie de la France avec 103 000 barils par jour, grâce à une maintenance moindre dans les raffineries françaises. Les résultats encourageants obtenus par l’Algérie sur le marché pétrolier international sont dus aux efforts continus visant à valoriser les ressources nationales en hydrocarbures. Dans ce sens, Tout récemment, le groupe Sonatrach a signé un contrat avec la société chinoise Sinopec, d’une valeur globale d’investissement, estimée à 850 millions de dollars, relatif à l’exploration et à l’exploitation du champ de Hassi Berkane-Nord (HBAN), situé entre les deux wilayas de Ouargla et d’El-Méniâa. Le contrat a été signé par le vice-président chargé de l’exploration et de la production, Farid Djettou et le directeur général de SINOPEC International Energy Investment (HK) Holding Ltd, Weisong XUE, lors d’une cérémonie présidée par le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab et en présence du Président-directeur général (PDG) du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, du Senior vice-Président de Sinopec, Niu Shuanwen, ainsi que de l’ambassadeur chinois, Dong Guangli. Dans ce contexte, une délégation de la société chinoise Sinopec a été reçue par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), en présence de son président, Mourad Beldjehem, pour discuter des prochaines étapes du contrat. À cette occasion, Mourad Beldjehem a réitéré l’engagement d’Alnaft à soutenir ce projet ambitieux, qui s’aligne avec les objectifs nationaux de maximiser la valorisation des ressources en hydrocarbures et d’attirer des investissements étrangers dans le secteur énergétique. D’autre part, on sait qu’une étude approfondie d’évaluation des ressources pétrolières en offshore algérien a fait l’objet d’un accord signé, récemment, par le président d’Alnaft, Mourad Beldjehem, et par Luca Rigo de Righi, directeur à Chevron, et ce sous la supervision du ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, en présence du Président-directeur général (PDG) de Sonatrach, Rachid Hachichi, ainsi que de cadres du ministère, d’Alnaft et de la société américaine. Il s’agit de la 3e étude qui sera réalisée en offshore algérien, selon Mourad Beldjehem qui a fait état du renouvellement du permis de prospection offshore qu’Alnaft a octroyé, il y a deux années, à Sonatrach et à la société Eni, jusqu’à août 2025.
M. R.