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Manifestations contre de nouvelles taxes au Kenya : Le désordre, des victimes et des blessés

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Désordres au Kenya, hier, au 3e jour des manifestations contre de nouvelles taxes, lors duquel, le parlement devait voter, hier, un projet de budget prévoyant cette hausse d’impôts.
Les manifestants ont été jusqu’à réclamer « la démission du Président » dans les slogans, des manifestants rassemblées, hier matin, au centre d’affaires de Nairobi bouclé par la police, selon les médias locaux et les vidéos circulant sur les réseaux sociaux. Des manifestations se tenaient aussi dans d’autres villes du Kenya, notamment à Mombasa et Nakuru. Début de matinée, marquée, par a mobilisation forte de la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc. Les médias locaux et étrangers rapportaient, hier, « , au moins 8 personnes tuées et 50 autres blessées ». La police kényane tentait hier, de disperser le rassemblement de milliers de personnes dans la capitale kényane Nairobi, pour la troisième journée d’une mobilisation menée par la jeunesse contre l’instauration de nouvelles taxes. Des manifestations se tenaient également, sans aucune opposition policière, dans plusieurs autres villes du pays, notamment dans les fiefs de l’opposition de Mombasa (est) et Kisumu (ouest), à Eldoret (ouest), grande ville de la vallée du Rift, région d’origine du président William Ruto, Nyeri (sud-ouest) et Nakuru (centre), selon des médias locaux.Dans le centre d’affaires (CBD) de Nairobi, les manifestants – majoritairement des jeunes venus avec drapeaux kényans, sifflets ou vuvuzelas et scandant « Nous sommes pacifiques » – se sont heurtés à un important dispositif policier, barrant notamment l’accès au Parlement où le projet de budget controversé qui a déclenché la contestation est actuellement en débat.Le mouvement baptisé « Occupy Parliament » (« Occuper le Parlement ») a été lancé sur les réseaux sociaux peu après la présentation au Parlement le 13 juin du budget 2024-2025 prévoyant l’instauration de nouvelles taxes, dont une TVA de 16% sur le pain et une taxe annuelle de 2,5% sur les véhicules particuliers. Malgré l’annonce le 18 juin du gouvernement affirmant qu’il retirait la plupart des mesures prévues, le mouvement a rapidement mobilisé au-delà de la « Génération Z » (jeunes nés après 1997), se transformant en une contestation plus large de la politique du président Ruto. Le chef de l’Etat s’est dit dimanche prêt à dialoguer avec la jeunesse.
R. I.

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