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Lutte contre la drogue et la toxicomanie : la société civile interpellée

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La société civile a été, cordialement, invitée à apporter son soutien et sa contribution dans les efforts fournis par l’État, dans le cadre de la lutte contre la drogue et la toxicomanie. C’est ce qui ressort d’un Colloque national organisé, hier mercredi, et prévu sur deux journées consécutives, au sein de l’hôtel Riadh à Sidi-Fredj, à Alger.

Les organisateurs de la manifestation, à savoir l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), avaient retenu comme slogan : «Communiquer et Travailler ensemble pour la prévention contre la drogue».
Durant le Colloque, plusieurs communications ont été développées par un parterre, composé, certes, de représentants d’associations de la société civile, mais aussi de représentants dépêchés par la Sûreté et la Gendarmerie, nationales, ainsi que, bien évidemment, des experts, des psychiatres et des psychologues. Aussi, il a été question de différents sujets liés au thème, dont, respectivement : «Les Jeunes face au défi de la drogue», «Comprendre l’addiction, les dangers liés à l’addiction», «Mieux connaître les drogues», «À l’écoute des personnes concernées par les conduites addictives», «Comment travailler ensemble pour prévenir contre la drogue.
Trois ateliers étaient également tracés dans le programme de l’évènement et avaient pour thèmes directeurs: «Pratiques d’accompagnement thérapeutiques auprès des jeunes usagers de drogue», «Perspective pour favoriser l’insertion sociale des personnes en situation d’addiction», et, enfin, «Prise en charge des conduites addictives entre dispositions légales et pratiques sanitaires». Une exposition sur le sujet a également été déployée en cette occasion. L’objectif déclaré étant de matérialiser la synergie entre les différents intervenants, et consacrer la culture de la concertation et de l’échange. C’est, également, dans le but de consacrer la convergence avec la société civile, et offrir une formation pratique dans le domaine de la santé et celui du social, dans la prévention contre les drogues.
Des témoignages, émouvants et poignants, de jeunes gens et de jeunes filles, mais aussi de parents, dont les enfants sont accrocs à la drogue, furent étalés durant ce Colloque. La totalité de ces témoignages furent l’œuvre de personnes suivant actuellement des cures au niveau du Centre ntermédiaire de soins en addictologie de Fouka, dans la wilaya de Tipaza. En fait, il s’agit, là, de l’un des trois centres, les seuls en réalité, ouverts dans le pays, à côté de celui de Chéraga (Alger), inauguré au mois de juillet dernier, et celui d’El-Khroub (Constantine). Les seuls, malheureusement, à assurer la prise en charge discrète de personnes dépendantes de la drogue, et qui ont décidé, contre vents et marées, de suivre des cures de désintoxication. À retenir, celui d’un père de famille qui affirme avoir été contraint de changer de lieu de résidence afin d’assurer à l’un de ses enfants, un toxicomane, les meilleures conditions possibles de se départir des vices de ce fléau. Le Dr Mohamed Hamani, responsable du Centre intermédiaire de soins en addictologie (Cisa) de Fouka a été chaleureusement remercié, à l’occasion, sur la prise en charge des toxicomanes, qui ont eu le courage de s’adresser à son équipe pluridisciplinaire.
Aussi, et à l’occasion, des intervenants se sont dits consternés par le fait qu’un pays, comme l’Algérie, ne compte que 650 psychiatres, dont la grande majorité exerce à titre privé, et le reste dans des hôpitaux psychiatriques. Que reste-t-il pour les centres, ainsi qu’en ce qui concerne les wilayas, dont celles du Sud du pays, qui sont dépourvues d’hôpitaux psychiatriques, a-t-on relevé à ce propos.
Sur un autre registre, et selon les chiffres divulgués lors du Colloque, l’un des intervenants conviendra, avec l’assistance, que la drogue de cannabis provient, essentiellement, du Maroc, voisin. Côté statistiques, il y a de quoi sonner le hallali puisqu’on apprendra que, durant l’année 2013, un total de 211 tonnes de cannabis furent saisies par les Forces des services de sécurité. Durant les neufs premiers mois de l’année en cours, ce chiffre est de l’ordre de 146 tonnes de cannabis saisies. Il y a volonté manifeste d’empoisonner les jeunes Algériens de la part du voisin de l’Ouest, l’Algérie en l’occurrence, qui n’a pu être brisée et qui a résisté face au terrorisme, lance un intervenant. Une autre quantité de drogue relève du crime transfrontalier, dont l’objectif est de détruire l’Algérie, assène-t-il en guise de conclusion. Créé en vertu du décret exécutif n° 97-212 du 9 juin 1997, modifié et complété, l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT) est un établissement public à caractère préventif, placé sous la tutelle du ministère de la Justice. L’Office a, comme principales missions, entre autres, de définir la politique nationale de prévention et de lutte contre la drogue, et de suivre son application avec les différents secteurs concernés.
Coordonner et suivre les actions menées par les secteurs, concernés par la prévention et la lutte contre la drogue, collecter et centraliser les informations pouvant faciliter la recherche et la répression du trafic de drogue, développer, promouvoir et consolider la coopération, régionale et internationale, dans le domaine de la lutte contre la drogue et la toxicomanie, figurent, aussi, parmi les autres missions dévolues à l’Office.
Mohamed Djamel

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4 Commentaires

  1. pourquoi ne pas instaurer d’abord la peine de mort pour les trafiquants de drogue à l’instar de pas mal de pays, ce qui aura pour conséquence l’éradication définitif de ce fléau importé par les ennemis de l’Algérie à comprendre le royaume de la drogue (suivez mon regard)

  2. bjr tout le monde moi je dirais que les cures en externe ca ne marche pas surtout pour les jeunes toxicomane ,il faut qu’il y ai des hôpitaux ou bien des services au niveaux des hopitaux et une surveillance rigoureuse pour sauver cette jeunesse si non c’est la catastrophe ,il existe un seul hôpital qui les prend en charge et je vous assure c’est l’arnaque total tout ce vent a l’ intérieure de cet hôpital dommage.

  3. monsieur bonjour ou bonsoir .je suis un homme de la wallaya de tebessa daira de ouenza .je voudrait en avoir quelque explication sur un jeune homme toxicomane .il et marie avec 5 enfants as charge .plus sa femme .qu est ce que vous me donner comme conseil afin de sauver cet familles .pour qu il vivent normal comme tout les algérien et algérienne.il deviens en ce moment anormal avec sa femme ainssi que ces enfants .trop de problème ds la maison .mais j ai eu peur qu un jour ces derniers fera un crime ou autres chez lui aux moment qu il lui manque de la drogue . svp aider moi et que dieu vous aiderons afin de sauver cet famille ainsi que ces enfants .voila mon email ainsi que mon numéro de téléphone.0663040298 hmimino@yahoo.fr adresse saidi hamoud cite ben badis ouenza w tebessa algerie .aider moi et que dieu vous aiderons tous incha allah y a rabyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy

  4. Bonsoir monsieux j ai un frere toxicomane on souffert vraiment avec lui .il ya un médecin psychologue qui nous a orienté vers le centre de soin de cheraga .svp si vous avez leur coordonnées vous nous les donnez .merci

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