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L’UNICEF TIRE LA SONNETTE D’ALARME : « Les enfants meurent de faim à Ghaza »

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Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) alerte sur la catastrophe humanitaire en cours dans la bande de Ghaza, affirmant que l’ensemble de la population souffre de la faim, et que les enfants en paient le prix le plus lourd.
Dans une déclaration publiée ce lundi sur la plateforme X (anciennement Twitter), l’UNICEF a exprimé son inquiétude face à l’effondrement humanitaire total dans l’enclave palestinienne. « Tout le monde a faim à Ghaza, mais ce sont les enfants qui souffrent le plus », a déclaré l’organisation. Selon ses données, au 25 juillet, au moins 88 enfants seraient morts de malnutrition, un chiffre qui ne cesse de croître au fil des jours. « Au lieu d’aller à l’école, les garçons et les filles risquent leur vie dans l’espoir de trouver un peu de nourriture », déplore encore l’UNICEF, appelant avec insistance à permettre l’entrée immédiate et massive de l’aide humanitaire dans le territoire assiégé. Depuis le 7 octobre 2023, la bande de Ghaza est soumise à une agression génocidaire menée par l’entité sioniste, combinant bombardements intensifs, famine organisée, destructions massives et déplacements forcés. Malgré les ordonnances contraignantes de la Cour internationale de justice (CIJ) et les multiples avertissements des agences humanitaires internationales, les points de passage vers Ghaza restent hermétiquement fermés, bloquant l’accès aux vivres, à l’eau, aux médicaments et à toute forme d’assistance. Selon les autorités sanitaires palestiniennes, au moins 134 personnes sont mortes de faim ou de malnutrition, dont 88 enfants, depuis le début de cette offensive. Des estimations inquiétantes font état de plus de 100.000 enfants gravement menacés par la famine si la situation reste inchangée. Le bilan global du génocide en cours à Ghaza dépasse les 204.000 morts et blessés, avec plus de 11.000 disparus, selon les chiffres les plus récents. La majorité des victimes sont des enfants et des femmes. Parallèlement, des centaines de milliers de Palestiniens ont été déplacés de force dans des conditions inhumaines, tandis que les infrastructures civiles – hôpitaux, écoles, réseaux d’eau – ont été systématiquement visées et détruites. Dans ce contexte, la déclaration de l’UNICEF apparaît comme un nouvel appel à la conscience de la communauté internationale, déjà largement critiquée pour son inaction face à un génocide documenté en temps réel.

« La faim comme arme de guerre »
L’ONG rappelle que l’utilisation délibérée de la famine comme méthode de guerre constitue une violation flagrante du droit international humanitaire, et devrait entraîner des poursuites pénales devant les juridictions compétentes. Pourtant, sur le terrain, les forces sionistes poursuivent la politique d’asphyxie totale du territoire, depuis le 2 mars 2025, date de la fermeture complète de tous les points d’accès aux convois humanitaires. Alors que les enfants de Ghaza devraient être assis sur les bancs de l’école, ils errent dans les décombres à la recherche de nourriture, exposés aux dangers des frappes et aux maladies liées à la malnutrition. Pour l’UNICEF, aucune excuse ne peut justifier ce désastre humanitaire, et la communauté internationale doit passer des mots aux actes : ouvrir les couloirs humanitaires, cesser les livraisons d’armes à l’agresseur, et imposer des sanctions immédiates contre les responsables. L’alarme est tirée, les chiffres sont là, les enfants meurent. Reste à savoir combien de temps encore les puissances mondiales accepteront de regarder en silence le peuple de Ghaza mourir de faim sous les bombes.
M. Seghilani

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