Trois citoyens palestiniens ont été martyrisés et plusieurs autres blessés ce lundi lors d’un bombardement israélien sur la ville de Ghaza.
Les forces d’occupation israéliennes ont commis 3 massacres contre des familles dans la bande de Ghaza au cours des dernières 48 heures, tuant 142 martyrs. Les ambulanciers du Croissant-Rouge ont transféré les trois martyrs ainsi que les blessés à l’hôpital baptiste de la ville après que les forces d’occupation ont ciblé un groupe de personnes près de la mosquée Badr, dans le quartier d’Al-Zaytoun au sud-est de Ghaza. Depuis le 7 octobre dernier, les forces d’occupation poursuivent leur agression contre la bande de Ghaza par voie terrestre, maritime et aérienne. Cette offensive a causé la mort de 39 897 personnes et blessé 92 152 autres. De plus, des milliers de victimes restent sous les décombres, dans les bâtiments détruits ou sur les routes, rendant l’accès des ambulances et des équipes de défense civile extrêmement difficile.
L’Allemagne condamne les attaques contre les écoles et demande une enquête immédiate
Le ministère allemand des Affaires étrangères a appelé hier à mettre fin aux agressions israéliennes répétées contre les écoles de la bande de Ghaza et a exigé une enquête « rapide » sur ces attaques. Dans un communiqué publié sur X et relayé par l’agence palestinienne Wafa, la diplomatie allemande a qualifié de « horrible » le récent raid mené par les forces d’occupation israéliennes contre l’école Al-Tabaeen à Ghaza, où des Palestiniens déplacés avaient trouvé refuge. Le ministère a souligné que « le meurtre de civils cherchant refuge est inacceptable » et a insisté sur la nécessité de mettre fin aux attaques répétées contre les écoles et de mener une enquête rapide. Il a également souligné l’urgence de fournir une aide humanitaire à l’enclave et de mettre en place un cessez-le-feu. Dans la matinée de samedi, l’armée israélienne a perpétré un massacre à l’école Al-Tabaeen, située dans le quartier d’Al-Daraj à Ghaza, faisant plus de 100 martyrs et des centaines de blessés. L’école servait de refuge à environ 250 déplacés, principalement des femmes et des enfants. Ce génocide a suscité l’indignation internationale et des appels à la protection du peuple palestinien. Depuis le 7 octobre 2023, les agressions israéliennes contre Ghaza ont causé la mort de 39 790 personnes, dont une majorité de femmes et d’enfants, selon les données du ministère palestinien de la Santé. La situation humanitaire dans le territoire palestinien est catastrophique, avec une menace de famine grandissante.
Le CICR dénonce le « déclin de la conscience humaine »
La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spolijaric Egger, a dénoncé hier le « déclin de la conscience humaine » envers les civils à Ghaza, où une guerre génocidaire sioniste se poursuit depuis le 7 octobre 2023. « Nous avons lancé des centaines d’appels concernant Ghaza, mais nous observons une diminution de la conscience humaine. J’appelle les dirigeants mondiaux à faire du droit international humanitaire une priorité politique », a-t-elle déclaré. Egger a insisté sur le fait que « le droit international humanitaire est le seul moyen de limiter les souffrances causées par les conflits ». Depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Ghaza, la situation humanitaire dans ce territoire assiégé est catastrophique, avec près de 2,4 millions d’habitants déplacés et en proie à des pénuries alimentaires sévères. Cette offensive barbare a fait jusqu’à présent, 39 790 martyrs, principalement des femmes et des enfants, selon les données du ministère palestinien de la Santé.
Des experts en droit international appellent à des actions internationales immédiates
Des experts en droit international ont qualifié le ciblage des écoles et des lieux de culte à Ghaza de crimes de guerre nécessitant une action internationale immédiate contre l’entité sioniste. Ils ont appelé à une intervention du Conseil de sécurité de l’ONU sous le Chapitre VII pour mettre fin à ces violations. Selon Madjid Bouden, président de l’Association des avocats en droit international de Paris, les attaques contre des infrastructures civiles comme les écoles et les hôpitaux sont interdites par le droit international, et l’entité sioniste doit en rendre compte devant la Cour internationale de justice (CIJ). Il a rappelé que la CIJ a déjà affirmé la responsabilité de l’entité sioniste et que des poursuites pénales pourraient être engagées devant la Cour pénale internationale (CPI). Cependant, les décisions de la CIJ restent non exécutées en raison du soutien de certains États à l’entité sioniste. Ayman Salama, autre expert en droit international, a souligné que les écoles de l’UNRWA, en tant que structures protégées par l’ONU, doivent être exemptées d’attaques, tout comme les mosquées, hôpitaux et autres biens civils. Il a exprimé des inquiétudes quant à la crédibilité du système juridique international face à l’impunité persistante de l’entité sioniste, appelant à des mesures urgentes pour mettre fin aux massacres et poursuivre les responsables. Les articles des conventions de Genève et du Statut de Rome de la CPI interdisent spécifiquement les attaques contre les structures civiles et éducatives, soulignant l’importance de faire respecter ces normes pour protéger les civils en temps de guerre.
Nouvel avant-poste de colonisation dans le Nord de la Vallée du Jourdain
Des colons sionistes ont établi un nouveau poste avancé dans le nord de la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée, selon les médias. Hassan Malehat, superviseur général de l’Organisation Al-Baidar pour la défense des droits des Bédouins, a précisé que ce nouvel avant-poste a été installé à Umm al-Jimal, au nord de la vallée du Jourdain. Il a ajouté que cette implantation est survenue après des attaques répétées des colons contre les communautés bédouines palestiniennes, entraînant le déplacement des habitants de la région d’Umm Al-Jimal. Depuis décembre 2022, les colonies de peuplement en Cisjordanie, y compris à El-Qods-Est, ont considérablement augmenté. Cette intensification des activités coloniales a été exacerbée par l’agression génocidaire de l’entité sioniste contre Ghaza, lancée le 7 octobre 2023. Alors que la guerre contre Ghaza dure depuis près de 10 mois, les raids de l’armée sioniste et les attaques des colons se sont intensifiés en Cisjordanie, y compris à El Qods-Est, faisant 622 martyrs et environ 5 400 blessés, selon les autorités palestiniennes.
M. Seghilani
