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L’OCCUPATION A FRAPPÉ DES TENTES DES DÉPLACÉS INSTALLÉES DANS LA COUR DE L’HÔPITAL AL-AQSA : Quand brûler un être humain vif est qualifié de légitime défense !

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L’occupation sioniste intensifie ses attaques contre la population civile de Ghaza, en ciblant particulièrement les camps de déplacés. Après avoir exigé le retrait de la FINUL, qu’elle a elle-même attaquée, l’occupation exploite la peur et l’insécurité pour déstabiliser les organisations internationales, violant ainsi les principes fondamentaux de l’ONU.
En l’espace de 24 heures, quatre massacres ont été commis contre des familles palestiniennes dans la bande de Ghaza, portant le bilan à 62 martyrs et 220 blessés. Les hôpitaux, déjà débordés, peinent à gérer l’afflux de victimes. Plus de 30 tentes de déplacés ont été détruites par des bombardements aériens, causant la mort atroce de femmes, d’enfants et d’autres civils. Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux révèlent des scènes d’horreur, avec des corps brûlés. L’occupation a frappé les tentes des déplacés installées dans la cour de l’hôpital Al-Aqsa, à quelques dizaines de mètres du bâtiment principal et de la salle d’urgence, lorsque les flammes ont éclaté dans les tentes en plastique abritant des dizaines de familles. Les flammes ont rapidement consumé ces tentes et leurs biens, provoquant une grande catastrophe et laissant de nombreux déplacés brûlés avant qu’ils ne puissent fuir. Une mère de famille déplacée vivant dans l’hôpital depuis plusieurs mois et logeant dans une tente proche de l’attaque, raconte qu’elle a immédiatement pris ses enfants et s’est enfuie avec son mari à l’extérieur des murs de l’hôpital, loin des zones de tentes, dès qu’elle a entendu le son des frappes. Elle indique que les cris des déplacés et des personnes venues à leur aide, y compris des équipes médicales, ont retenti dans la région. Elle a vécu un « énorme cauchemar », restant éveillée toute la nuit après que les citoyens et les équipes de secours aient réussi à éteindre l’incendie, ajoutant, en tenant l’un de ses enfants dans ses bras, que « la scène est indescriptible ». Des citoyens se sont protégés avec des couvertures mouillées, essayant de surmonter les flammes pour secourir les victimes dans les tentes en feu. Ahmad Abu Adi, un jeune déplacé de la cour de l’hôpital, a déclaré qu’ils avaient tenté d’aider mais n’avaient pas pu franchir les flammes, notant qu’ils avaient extrait des victimes dont les corps avaient été brûlés, décrivant la scène comme « terrifiante ». À la porte de la chambre où se trouvaient les réfrigérateurs pour corps, une femme a pleuré avec douleur sur l’un de ses proches tombés lors du massacre. Elle n’a pu que dire : « Ils les ont brûlés, que Dieu les brûle. » La résistance palestinienne dénonce fermement ces crimes, appelant la communauté internationale et les Nations unies à intervenir immédiatement. Ces atrocités sont vues comme une tentative désespérée de l’occupation israélienne de compenser ses échecs militaires face à la résistance palestinienne et libanaise. Le dernier massacre a visé l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deïr Al-Balah, causant des dizaines de morts et de blessés. Un dirigeant de la résistance palestinienne a comparé ces actes à un « nouvel holocauste nazi », condamnant l’utilisation d’armes fournies par les États-Unis et le silence complice de la communauté internationale. Il a dénoncé l’extermination de civils, y compris des enfants et des personnes âgées dans les centres de réfugiés, rappelant que cette violence perdure depuis plus d’un an. La résistance a notamment souligné l’échec de l’occupation à atteindre ses objectifs malgré une année de guerre, dénonçant une intensification du génocide dans le nord de Ghaza, soutenu par les États-Unis et toléré par la communauté internationale. Ces massacres, selon la résistance, illustrent le fascisme israélien, et appellent à une mobilisation des peuples libres contre ces crimes. L’incendie des tentes de déplacés est vu comme un acte de vengeance après les lourdes pertes infligées par la résistance. Malgré les appels à l’aide, la communauté internationale demeure impuissante, tandis que les massacres continuent, notamment à Jabalya. La résistance palestinienne appelle à une solidarité accrue envers Ghaza. Elle accuse également l’administration américaine de donner son feu vert à l’entité sioniste pour perpétrer ces massacres. Depuis le 7 octobre 2023, la guerre d’extermination à Ghaza a coûté la vie à 42 289 personnes, majoritairement des femmes et des enfants, tandis que 98 684 personnes sont blessées. Des milliers de civils demeurent encore prisonniers des décombres. Les équipes de secours ont rencontré d’énormes difficultés pour extraire les victimes en raison du grand nombre de personnes touchées lors de l’attaque, et les ambulances ont dû transporter plusieurs personnes, entre martyrs et blessés, lors de leur chemin vers l’hôpital. Ce massacre sanglant a semé la panique et la peur parmi les citoyens, surtout ceux vivant dans les centres d’accueil, en raison des récentes attaques répétées de l’occupation dans ces zones, causant des centaines de victimes.

L’inertie complice des puissances occidentales
Depuis un an, des dizaines de milliers de Palestiniens, y compris des enfants, sont tombés en martyrs sous les bombardements de l’armée d’occupation sioniste. Des écoles, hôpitaux, maisons, crèches, mosquées, églises et universités ont été ciblés sans distinction. Les équipes de secours, pompiers, journalistes, ainsi que le personnel de l’UNRWA n’ont pas été épargnés par cette violence aveugle. Le tout se déroule sous les yeux du monde entier, et malgré cela, les puissances occidentales, soutiens inconditionnels de l’entité sioniste, se contentent de réactions symboliques, qualifiant ces attaques de « complètement inacceptables ». En parallèle, les attaques contre la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) ont également suscité des réactions. Lundi, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne à Luxembourg, Josep Borrell, Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, a déclaré que les 27 États membres s’étaient mis d’accord pour demander à l’entité sioniste de cesser immédiatement ses attaques contre la FINUL, qualifiant ces actions de « complètement inacceptables ». Une déclaration commune a été adoptée après des heures de discussions pour condamner fermement ces agressions. Charles Michel, président du Conseil européen, avait déjà dénoncé ces attaques vendredi dernier, tandis que la FINUL a signalé que des tirs répétés de chars sionistes avaient ciblé son QG dans le sud du Liban, blessant quatre de ses soldats. De nouvelles agressions ont été rapportées vendredi, marquant une intensification des hostilités. Depuis le 8 octobre 2023, le bilan de l’agression sioniste contre le Liban s’élève à 2 306 martyrs et 10 698 blessés, principalement des femmes et des enfants, selon le ministère libanais de la Santé.

L’UNRWA dénonce : « L’humanité doit prévaloir »
Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a exprimé lundi sa profonde inquiétude face aux « horreurs » perpétrées par l’entité sioniste contre la population de la bande de Ghaza, appelant à ce que « l’humanité l’emporte ». Dans un message publié sur les réseaux sociaux, il a décrit « une nouvelle nuit d’horreur dans les zones intermédiaires » où des tentes ont pris feu à la suite d’une frappe aérienne qui a touché la cour de l’hôpital Al-Aqsa, où des personnes avaient trouvé refuge. « Ghaza est devenu un enfer sans fin. Cela ne doit jamais devenir la nouvelle norme. L’humanité doit prévaloir », a-t-il affirmé. Lazzarini a également exprimé sa tristesse suite à l’attaque, lundi matin, contre une école de l’UNRWA qui a entraîné la mort de 20 personnes. L’établissement devait accueillir la deuxième phase d’une campagne de vaccination antipolio qui devait débuter le même jour. « Nous avons été contraints d’annuler la campagne en raison des graves dommages causés à l’école », a-t-il expliqué. malgré qu’il y a plus de risque que ces enfants meurent de bombes sioniste que de polio.

L’occupation israélienne poursuit son agression contre le Liban
L’occupation israélienne continue de mener des attaques contre le Liban depuis le 8 octobre 2023, ciblant des civils, des secouristes et des centres de santé. Aujourd’hui, une série de frappes aériennes a été lancée sur des villages à Baâlbek et dans le sud du Liban, entraînant la mort de plusieurs martyrs. Selon le correspondant de la chaîne Al-Mayadeen dans la région de la Bekaâ, l’occupation israélienne a mené, ce lundi, des frappes ciblant la zone de Douris près de la ville de Baâlbek et Aïn Bourday. Plusieurs frappes ont également été effectuées sur la ville d’Al-Aïn, au nord de Baâlbek, touchant une colonne d’aide humanitaire en transit dans la région. Des attaques ont été menées à Baâlbek et dans ses environs, ainsi qu’à Ali al-Nahri et dans le quartier de Faykani au Bekaâ central. Dans le sud, l’occupation a bombardé la ville d’Ansar, faisant deux martyrs. L’aviation israélienne a également mené une vaste offensive aérienne sur le village de Yahr al-Chaqif, ciblant le quartier est de la localité et détruisant cinq maisons. Une frappe israélienne a également visé les abords d’une école publique, coupant la route principale du village. L’occupation a attaqué le centre de l’Organisation de la santé islamique dans le village de Yahr al-Chaqif par une frappe aérienne, provoquant la mort de plusieurs martyrs, et a bombardé le centre de santé de Sidqine, entraînant de nombreuses blessures. Le correspondant dans le sud a rapporté que l’occupation a effectué plusieurs frappes sur Kafarman, Aïn Baâl, Tole, Qlaïli, Marroub et Khraïb, ainsi que sur les abords des villages de Deïr Aâmess et Abba. Dans le sud, des frappes israéliennes ont également visé les hauteurs de Chebâa et Al-Habariyya. Les bombardements aériens israéliens ont détruit le centre « Tabaja » à l’angle du village de Kafartabnit, qui abritait de nombreux magasins, bureaux, cliniques et appartements. Au lever du jour, l’aviation israélienne a mené une frappe sur le village de Kfarfila dans la région de Jabal al-Tuffah, causant un martyr, et a également ciblé Kotherya al-Syad et Al-Zararya. L’agression israélienne contre le Liban se poursuit depuis le 8 octobre 2023. Selon les statistiques du ministère libanais de la Santé, plus de 2 255 personnes ont été tuées jusqu’à présent, et plus de 10 524 blessés ont été recensés.

La résistance palestinienne salue ‘’l’attaque stratégique’’ contre un camp de la brigade « Golani »
La résistance palestinienne a exprimé son soutien à l’opération stratégique menée par la résistance libanaise, qui a frappé un camp d’entraînement de la brigade « Golani » situé à « Binyamina », au sud de Haïfa occupée. Les Brigades des martyrs d’Abou Ali Mustafa, branche armée du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), ont salué cette attaque, la qualifiant de réponse audacieuse à l’occupation sioniste. Selon elles, cette opération démontre la vulnérabilité de l’occupation, qui pensait à tort qu’en éliminant les dirigeants de la résistance et en menant une guerre d’extermination contre les peuples palestinien et libanais, elle affaiblirait leur détermination. Au contraire, la résistance en est ressortie plus forte et résolue à poursuivre le combat. Le FPLP a ajouté que les drones utilisés par la résistance libanaise mettent en lumière l’effondrement du système de défense sioniste. L’opération montre seulement une partie des capacités de la résistance, notamment le fait que ces drones aient pénétré profondément dans les territoires occupés sans être détectés par les radars, ce qui a considérablement perturbé les calculs de l’occupation. Le Mouvement des moudjahidine a également applaudi cette frappe, la qualifiant de coup militaire et sécuritaire majeur contre l’occupation sioniste. Ils ont souligné que, malgré l’ampleur de l’agression et les sacrifices consentis, la résistance reste la force dominante sur le terrain. La résistance au Liban a mené cette opération stratégique en lançant un escadron de drones kamikazes contre le camp d’entraînement de la brigade « Golani ». L’armée d’occupation a reconnu la mort d’au moins quatre soldats, tandis que le journal « Israel Hayom » a rapporté que le Magen David Adom a dénombré 67 blessés suite à l’attaque.
M. Seghilani

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