Accueil Culture+ Littérature : Abdelouahab Aissaoui décroche le Booker du roman arabe

Littérature : Abdelouahab Aissaoui décroche le Booker du roman arabe

0

Le romancier algérien Abdelouahab Aïssaoui a remporté le prix littéraire international du roman arabe Booker 2020 pour son roman «Eddiwan El Isbarti», a indiqué mardi la direction du prix.

La cérémonie de remise du prix a été annulée en raison des mesures de prévention contre la propagation du coronavirus, expliquent les organisateurs. Abdelouahab Aissaoui devra recevoir une récompense de 50.000 USD pour son roman, publié chez l’éditeur algérien Mim, en plus d’une traduction de son oeuvre vers l’anglais. Le roman évoque la fin de l’ère othomane et le début de la colonisation française (1815-1833) à travers l’histoire de cinq personnages, les événements se déroulant essentiellement à Alger. Le roman d’Abdelouah Aissaoui, se caractérise par une structure narrative «profonde» et «de qualité», et une polyphonie invitant le lecteur à mieux comprendre «l’histoire de la colonisation de l’Algérie» et les «conflits dans toute la région de la Méditerranée ainsi que les formes de résistance opposées», a noté le président du jury, MohcenAl Moussaoui. Né à Djelfa en 1985, Abdelouahab Aïssaoui a à son actif plusieurs ouvrages littéraires dont «Cinéma de Jacob» (2012) et «Sierra Del Muerte», son deuxième roman et Grand Prix Assia- Djebbar en 2015.

Malika Bendouda : «une confirmation du grand potentiel de l’élite culturelle algérienne»
La ministre de la Culture, Malika Bendouda a félicité mardi le romancier algérien Abdelouahab Aïssaoui, lauréat du prix international du Roman arabe 2020 «Booker» pour son roman «Eddiwan Il isbarti» (The Spartan Court). Dans une publication sur la page Facebook du ministère de la Culture, Mme Bendouda a exprimé «son immense fierté de cet acquis qui confirme la place du roman algérien». Ce prix confirme aussi le fort potentiel de la jeune élite culturelle algérienne et reflète, en outre, la place particulière de la culture algérienne à tous les niveaux, notamment arabe», a-t-elle affirmé. La ministre a mis en avant, dans ce sens, le thème du roman qui évoque l’un des chapitres de l’histoire de l’Algérie, ce qui témoigne, une fois de plus, «l’attachement de la jeunesse algérienne à l’histoire de son pays». «Il s’agit d’un nouvel exploit qui vient s’ajouter aux empreintes laissées par des créateurs algériens lors des manifestations internationales», a poursuivi Mme Bendouda. Le roman «The Spartan Court» relate la fin de l’ère othomane et le début de la c olonisation française en Algérie (1815-1833) à travers cinq personnages. Les noms des lauréats ont été annoncés aujourd’hui sur la page Facebook du Prix suite à l’annulation de la cérémonie de distinction en raison des précautions prises en vue d’endiguer la propagation de la pandémie du Coronavirus. Aïssaoui recevra, pour son œuvre, édité par la maison d’édition algérienne «Dar Mim», un montant de 50.000 dollars en plus de la traduction de son roman en anglais. Le chef du jury, Mohcen El-Moussaoui a indiqué que le roman se caractérise par «une haute qualité stylistique» et «invite le lecteur à comprendre les circonstances de l’occupation et comment la résistance s’est constituée sous des formes diverses». Né en 1985 à Djelfa, Abdelouahab Aïssaoui compte plusieurs romans à son actif, dont «Cinéma Jacob» et «Sierra De Muerte».

Article précédentSofiane Hanni : «Satisfait de sa première saison avec Al-Gharafa SC»
Article suivantConfirmant ses contacts avancés avec l’USMA : Antar Yahia dément pour Angers SCO