Le Makhzen vient de se faire prendre la main dans le sac de la trahison et la collusion contre les ennemis d’un pays souverain.
Des sources iraniennes viennent de révéler ce que le commun des mortels savait à propos de l’essence sordide du régime marocain qui est faite de trahison et de traitrise, en annonçant l’arrestation de ressortissants marocains faisant partie d’un réseau d’espionnage du Mossad qui utilisait les locaux de l’ambassade marocaine à Téhéran, fermée depuis 2018, comme centre opérationnel pour leurs activités criminelles contre le peuple iranien.
C’est une affaire grave qui prouve le caractère belliqueux du Makhzen qui s’est soumis aux ordres de l’entité sioniste pour devenir leur valet dans la région du Nord de l’Afrique et au Moyen-orient. Les sources iraniennes ont indiqué que des ressortissants marocains, faisant partie d’un réseau d’espionnage lié au Mossad israélien, ont été récemment arrêtés et font l’objet d’une enquête. Ces individus sont impliqués dans un réseau d’espionnage qui a été démantelé sur le sol iranien. Il faut rappeler, dans ce contexte, que ces révélations confirment les accusations de Téhéran qui avait annoncé que la plupart des assassinats qui avaient ciblé des savants impliqués dans le développement du programme nucléaire iranien et même des officiers supérieurs de l’état-major de l’armée ont été perpétrés par des drones pilotés à partir du sol iranien. La découverte d’entrepôts chargés de drones, de pièces détachées et même de munitions vient confirmer les accusations iraniennes contre le Maroc. Plus grave encore, les mêmes sources ont indiqué que le bâtiment de l’ambassade du Maroc à Téhéran, fermé depuis 2018, a été utilisé comme « salle d’opérations secrètes pour le Mossad israélien ». « Le bâtiment était utilisé pour mener des opérations de renseignement déguisées en opérations consulaires », profitant du manque d’activité diplomatique officielle suite à la rupture des relations entre Rabat et Téhéran en 2018. Et pendant ce temps, le Maroc officiel garde le silence et ne pipe mot sur ces graves accusations. Il convient de noter que l’Iran accuse, depuis des années, le Maroc de fournir des installations sécuritaires et médiatiques au Mossad, tandis que Rabat nie ces allégations et attribue la rupture des relations au « soutien de l’Iran au Front Polisario ».
Ces accusations apportent un éclairage de plus sur la collusion de certaines monarchies arabes. Il y a quelques mois, la résistance palestinienne avait accusé les Émirats d’avoir utilisé le canal des équipes des aides humanitaires pour envoyer, à Ghaza, des espions qui ont fourni des renseignements à l’armée sioniste en opération dans les territoires occupés. La résistance avait même annoncé l’arrestation de certains de ces espions déguisés en médecins et autres personnels des organisations humanitaires émiraties qui avaient des appareils de communication qui ont fourni les coordonnées de certaines caches de responsables du Hamas ciblés par des attaques de drones. Le Maroc et les Émirats sont même accusés d’avoir participé à l’opération « Bipper » qui avait permis au Mossad de mettre hors service des centaines de combattants du Hezbollah victimes des explosions, télécommandés de ces appareils. L’intermédiaire qui avait permis au Hezbollah l’achat de ces appareils piégés a une entreprise domiciliée au Maroc. C’est dire que le Maroc, tout comme les Émirats sont aujourd’hui les yeux et les oreilles du Mossad et même ses sous-traitants pour certaines opérations de sabotage. Et cela rappelle la trahison dont s’était rendu coupable le roi du Maroc qui avait livré au Mossad les minutes et les enregistrements des débats des chefs d’États arabes lors d’un sommet de la Ligue arabe qui s’était tenu en 1966 à Rabat. Grâce à ce coup de pouce de Hassen II, Israël avait lancé la guerre de juin 1967, qui lui avait permis d’occuper le Sinaï, la Cisjordanie et le plateau du Golan.
Slimane B.