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LFP : Serrar prêt à succéder à Kerbadj sous conditions

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Dans deux mois, le poste de président de la Ligue de football professionnel sera vacant, le président actuel Mahfoud Kerbadj ayant décidé de jeter l’éponge. Il devait d’ailleurs se retirer en mars dernier, mais sur insistance des membres de l’Assemblée générale ainsi que du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, il a consenti à reporter son départ jusqu’à la fin de la saison en cours.

Mais cette fois, l’homme est décidé de quitter l’immeuble d’El-Hamma. Il dit qu’il ne pouvait plus assurer ses fonctions pour des raisons de santé. Dans quelques semaines donc, les membres de l’AG de la LFP devraient élire un nouveau président. Mais pour l’heure, les choses ne se présentent pas aussi simplement que cela puisse paraître.Et pour cause, ils ne sont pas nombreux à se bousculer devant le portillon. La preuve, aucune candidature n’a été annoncée jusque-là. Certains ont pensé à l’ancien président de la Ligue nationale de football, Mohamed Mechrara, mais vu les relations tumultueuses de ce dernier avec le président de la FAF, l’éventualité de voir son retour sur la scène footballistique algérienne est à écarter.Idem pour Ali Malek, l’actuel patron de la Ligue nationale, qui vient d’ailleurs d’annoncer qu’il n’était pas intéressé par la succession de Kerbadj. Du coup, certains pensent à Abdelhakim Serrar, l’ex-président de l’ES Sétif et dont les connaissances footballistiques sont avérées.Interrogé justement à ce propos, Serrar s’est dit prêt à assumer cette mission, mais non sans poser ses conditions. En fait, l’homme ne veut pas paraître tel un demandeur. Ce serait une atteinte à sa dignité, lui qui a passé des années durant sur les terrains de football sous les couleurs de l’ESS et de l’équipe nationale, sans oublier les années de gloire qu’il a passées aux commandes de l’Aigle noir.«Je ne peux m’avancer sauf si je ressens un réel désir de la part des responsables des clubs et aussi le président de la Fédération pour me voir à la tête de la LFP. Je suis persuadé d’ailleurs que Raouraoua connaît assez bien mes compétences et sait pertinemment de quoi je suis capable si je venais de prendre la LFP. Dans le cas où tout ce beau monde ne manifeste pas son soutien envers moi, je préférerais rester là où je suis. L’expérience des élections législatives auxquelles j’avais pris part sans succès à Sétif, m’a beaucoup appris. En un mot, je ne veux plus entrer dans une bataille perdue d’avance», a-t-il répliqué.
Hakim S.

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