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LES ÉTUDIANTS À L’UNIVERSITÉ DE LYON 3 EN RÉBELLION : « Que cesse le soutien français à la guerre contre Ghaza »

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En réaction au soutien officiel de la France envers les opérations militaires menées par l’occupant sioniste à Ghaza, des étudiants de l’Université de Lyon 3 ont bloqué les entrées de leur établissement et recouvert les murs de slogans en faveur de Ghaza et de la Palestine.
Cette manifestation a eu lieu lors de la visite de Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale française, à l’université. Les murs de l’université ont été marqués de phrases telles que « Yaël complice » et « Israël, assassin ». Plusieurs dizaines d’étudiants se sont rassemblés devant l’université vendredi, dénonçant la visite de Braun-Pivet et l’accusant de soutenir la politique israélienne au Moyen-Orient, notamment la violence en cours à Ghaza depuis plus d’un an. La protestation a débuté dans la rue avant que les étudiants ne parviennent à pénétrer dans les locaux de l’université, scandant des slogans contre Braun-Pivet tels que « Complice de génocide, quitte nos universités ! » tout en brandissant des drapeaux palestiniens. D’après des médias français, le syndicat étudiant UNI a rapporté que plusieurs cours avaient été perturbés avant que les forces de sécurité n’interviennent pour évacuer les manifestants. Malgré un dispositif de sécurité renforcé, les protestataires n’ont pas réussi à empêcher l’arrivée de la présidente de l’Assemblée nationale, qui occupe ce poste depuis 2022, ni sa participation à un colloque organisé par l’association étudiante Poly’Gones. En réaction, Yaël Braun-Pivet a exprimé sa « profonde tristesse » face aux événements, déclarant aux médias français : « Il est bien regrettable que certains préfèrent l’insulte et l’entrave au dialogue. J’étais prête à échanger avec eux, s’ils l’avaient souhaité. Depuis mon entrée en politique, j’essaie de maintenir des positions équilibrées face aux complexités du monde, mais je constate que cela devient plus difficile dans le débat public. Pourtant, il n’est pas question de reculer. C’est pourquoi j’ai insisté pour être présente à l’université. Renoncer aurait été, selon moi, un grave danger pour notre démocratie». Il est à noter que l’Assemblée nationale en France constitue la chambre basse du parlement bicaméral français. Composée de députés élus pour cinq ans par suffrage direct, elle exerce un rôle clé dans le processus législatif et dans le contrôle de l’action gouvernementale, en collaboration avec le Sénat. Cette protestation s’inscrit dans une série de mobilisations étudiantes à travers la France, où des institutions académiques ont été le théâtre de plusieurs rassemblements dénonçant la guerre contre Ghaza.

À Brême, marche grandiose de solidarité avec la Palestine
La communauté palestinienne et l’association palestinienne Al-Watan wal Shatat ont organisé, dans la ville allemande de Brême, une grande marche pour dénoncer la poursuite de l’agression et des crimes perpétrés par les forces de l’occupation sioniste dans le secteur de Ghaza ainsi qu’en Cisjordanie, y compris à El-Qods. Cet événement a rassemblé des membres des communautés arabe et musulmane, ainsi que des militants allemands et européens solidaires. Parmi les participants se trouvait Detlef Griesche, ancien député du parti social-démocrate allemand et président d’honneur de l’Association germano-palestinienne. Les manifestants brandissaient des drapeaux palestiniens et des pancartes exprimant leur soutien au peuple palestinien et dénonçant les exactions commises par l’armée d’occupation. Les slogans appelant à la liberté de la Palestine, à l’arrêt de la guerre d’extermination et à l’ouverture des passages pour acheminer l’aide alimentaire, médicale et humanitaire vers Ghaza résonnaient dans les rues. Samir Bilal Aslan, président de la communauté palestinienne de Brême et ses environs, également secrétaire général du rassemblement palestinien, a déclaré que l’ensemble des acteurs internationaux, y compris la nouvelle administration américaine, avaient désormais la responsabilité d’agir de manière urgente pour mettre fin aux hostilités à Ghaza et de faciliter l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire dans l’ensemble de la région.
M. Seghilani

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