Depuis l’arrivée d’Abdelmadjid Tebboune au pouvoir, l’Algérie a réussi à concrétiser plusieurs de ses objectifs, sur les plans économique, social, politique et diplomatique, malgré des indicateurs économiques et financiers, qui étaient tous au rouge, un fait que seuls les ingrats ou les conspirateurs peuvent nier.
En effet, réussissant là où beaucoup d’autres ont échoué, l’Algérie nouvelle est devenue une réalité qui ne peut être contestée. À travers plusieurs sorties médiatiques, Tebboune s’est distingué de ses prédécesseurs, pour expliquer les différents aspects de sa gestion avec une symbolique absente depuis des décennies. N’en déplaise aux ennemis extérieurs, l’Algérie ne cesse de progresser de manière fiable vers les rangs des pays économiques, jouissant d’une certaine stabilité politique, sociale et institutionnelle solide, d’un État libéré de tout endettement extérieur, sans place aucune pour l’argent issu de la corruption. Des réformes politiques qui sont allées de pair avec les réformes économiques ont réveillé de gigantesques projets en sommeil depuis des décennies, avec comme unique objectif de protéger les classes vulnérables, ainsi que les progrès réalisés par l’Algérie dans la transformation numérique, sans oublier la restauration par l’Algérie de son positionnement au niveau international. Privilégiant une diplomatie volontariste et apaisée, Tebboune s’est voulu défenseur des causes justes, de la parité et du respect mutuel dans le traitement de la souveraineté, de la dignité et de la dignité de l’Algérie. Un pays pivot qui a retrouvé son influence en Afrique, un partenaire intraitable et incontournable dans le domaine de l’énergie, qui a réussi à jeter les bases d’une fabrication intelligente et d’une agriculture moderne. Autant de mérites qui n’ont pas été du goût des lobbies hostiles à l’Algérie.
Dans ce contexte, il est utile de rappeler la multitude de fake news, visant à créer la panique à l’intérieur du pays, comme celles faisant allusion à des pénuries de produits alimentaires de première nécessité. A ce titre, il convient d’évoquer les récentes déclarations à l’APN du ministre de la santé, Abdelhak Saihi, qui a abordé « les rumeurs faisant la promotion du ciblage de l’Algérie », soulignant que « certains des voisins de l’Ouest ont répandu une rumeur de la présence d’Ebola en Algérie à la veille du Sommet arabe ». Saihi a ajouté que « la raison était une tentative de contrecarrer l’organisation du sommet arabe qui s’est tenu en Algérie début novembre ». Devant toutes ces menaces extérieures, le président Tebboune a toujours réaffirmé que les conspirations ourdies contre l’Algérie en raison de ses positions indépendantes, son système social constitutionnalisé, et son émergence économique, ne feraient pas taire sa voix, se félicitant de la grande conscience des Algériens convaincus que le changement émane de l’intérieur.
« Les tentatives de déstabilisation sont vouées à l’échec »
Une avancée qui n’a pas été sans conséquence, en effet, comme a tenté de l’expliquer Tebboune lors de son entrevue périodique avec des représentants de la presse nationale. « Les tentatives répétées de déstabilisation de l’Algérie sont vouées à l’échec grâce aux institutions de l’Etat et à la maturité politique de ses citoyens », a clamé le chef de l’Etat. Soulignant que « c’est parce que l’Algérie n’accepte pas la soumission, ce qui n’arrange pas certaines parties », Tebboune a expliqué que « ces parties agissent sous le couvert d’organisations non gouvernementales, dont certaines sont affiliées aux services de renseignement de leurs pays », et invitant au passage ces parties à « s’intéresser aux violations commises en Palestine faisant des dizaines de morts, chaque jour, au lieu d’interférer en faveur d’espions travaillant contre leur pays ». « Nous ne nous soumettrons pas à ce type de pressions », a affirmé le chef de l’Etat. En outre, allusion faite à ces Algériens œuvrant contre leur propre pays, notamment depuis l’étranger, Tebboune a indiqué que « les individus qui œuvrent contre leur propre pays n’ont pas d’attachement algérien, trahissant leur propre patrie ». Et d’assurer que « nous sommes à l’affût de toutes tentatives ciblant le pays ».
« La presse, un puissant outil contre les campagne hostiles »
Par ailleurs, Tebboune a affirmé que la presse était « un puissant outil d’ancrage de la démocratie et de lutte contre les tentatives ciblant l’Algérie », appelant les journalistes algériens à « s’imposer et à démasquer les tentatives d’exploitation orchestrées depuis l’étranger ». Tebboune a affirmé que la presse nationale pourrait être « exemplaire et influente » en région méditerranéenne, au regard des potentialités et des atouts qu’elle recèle. L’occasion était pour le président Tebboune de fustiger les allégations de certaines parties étrangères qui prétendent que « les vrais journalistes démocrates se trouvent en dehors de l’Algérie », affirmant que ces parties sous-estimaient les 8.500 journalistes, les 180 quotidiens et les 20 chaînes de télévision privées que compte le secteur.
Réaffirmant son soutien à la presse nationale, le président de la République a rappelé que la fermeture de certaines chaînes de télévision était une réponse au « chantage qu’exerçaient leurs propriétaires ». Concernant l’exercice du droit syndical, le président Tebboune a affirmé que les journalistes « sont en droit de créer leurs propres organisations syndicales, sans perdre de vue que ce qui les lie davantage n’est autre que l’éthique professionnelle ». Dans un autre contexte, il a évoqué le projet de loi sur l’Information, approuvé en Conseil des ministres et soumis au Parlement, exprimant sa pleine disponibilité à assurer les moyens nécessaires à la formation des journalistes.
Hamid Si Ahmed
