L’armée soudanaise a mis la main sur des « munitions de fabrication américaine » saisies chez les paramilitaires des Forces de Soutien Rapide (FSR), a fait savoir le ministre soudanais de la Culture et de l’Information, Khalid Ali Aleisir.
Ces armes, bannies par les conventions internationales, ont servi à commettre « les crimes les plus abjects contre l’humanité, y compris le génocide au Darfour et dans d’autres régions », dénonce-t-il, sans révéler leur nature exacte. Le ministre fustige les États-Unis, qui ont récemment accusé le Soudan d’avoir recours à des armes chimiques. « Ces allégations sont une tentative délibérée de détourner l’attention de la vérité fondamentale », s’insurge-t-il, pointant du doigt l’hypocrisie d’une politique internationale. « De fausses allégations sont exploitées comme outils de chantage et de pression politique, tandis que la réalité sur le terrain est ignorée », martèle-t-il. La semaine dernière, Washington avait menacé d’imposer des sanctions contre le Soudan pour une prétendue utilisation d’armes chimiques par l’armée en 2024. Des allégations catégoriquement rejetées par Khartoum.
R. I.
