Depuis le déluge d’Al-Aqsa, le moins que l’on puisse dire, c’est que la présence de sionistes et de leurs représentants diplomatiques dans divers pays à travers le monde, a suscité une indignation sans précédent de la part des citoyens de ces pays, un tollé général de colère pour protester contre les atrocités menées par l’entité sioniste barbare, sur le peuple palestinien innocent.
Outragés par ces crimes contre l’humanité, et afin d’exprimer leur colère et protester contre ces massacres sur le peuple palestinien, de nombreux citoyens se sont rassemblés massivement devant les consulats et ambassades israéliennes à l’étranger, notamment en Jordanie, en Turquie, en France, aux États-Unis et au Liban. Des manifestations qui ont contraint l’entité sioniste à annoncer la fermeture de ses ambassades dans plusieurs pays, comme c’est le cas en Égypte et en Jordanie, alors qu’en Colombie, l’ambassadeur israélien a carrément été chassé du territoire. De même pour les pays alliés d’Israël, auxquels on a réservé un traitement similaire. En Tunisie, les manifestants s’en sont pris à l’ambassade de France, exigeant le départ sans condition de tout le corps diplomatique français. Une situation qui a également contraint l’entité sioniste à demander à ses ressortissants de quitter les pays concernés. Avec des alertes de sécurité différentes, selon chaque pays, l’entité sioniste a soi-disant évoqué « des menaces terroristes »dans ces pays, une décision quelque peu arrogante, de la part d’une entité dépourvue de toute humanité. Hier, par le biais du Conseil national sioniste de sécurité, les Israéliens ont été « appelés à quitter immédiatement le Sinaï, la Jordanie et l’Égypte, avec un niveau de menace 4, et à s’abstenir de se rendre au Maroc (niveau 3), les Israéliens étant priés de s’abstenir de tout voyage non essentiel dans ce pays ».
Pour faire face à ce vent d’hostilité au niveau des services consulaires sionistes, les forces de l’ordre locales ont été forcées de recourir aux barbelés, aux canons à eau et aux bombes lacrymogène, afin de disperser les foules venues soutenir la Palestine et son peuple opprimé.
Bannir la normalisation
Les images de la barbarie sioniste sur le peuple palestinien continuent d’arriver de Ghaza, à Alger et tout le Maghreb, de Ramallah à Beyrouth, en passant par Baghdad et le Caire, où l’onde de choc provoquée par le massacre du peuple palestinien, a mis à rude épreuve la normalisation entre Israël et les États arabes. Un rapprochement entravé par la colère de l’opinion publique de ces pays, où la plupart des pays arabes annoncés comme potentiels candidats à la normalisation, ont adopté depuis le déluge Al-Aqsa, une approche plus discrète et prudente à l’égard de ces criminels de guerre. Synonyme de crédibilité, cette normalisation s’affiche désormais aux yeux du monde arabe, dirigeants et peuple, comme un acte de trahison.
En tête de ces États, l’Arabie saoudite, dont les conditions posées pour la normalisation sont désormais claires, à savoir « la création d’un État palestinien indépendant à l’intérieur des frontières de 1967 ». Il est important de noter à ce titre, que l’Arabie saoudite « a maintenu ces exigences de manière inébranlable ». Chose qu’Israël n’acceptera jamais, et de ce fait, le Royaume saoudien ne sera jamais un allié diplomatique pour l’entité sioniste.
Hamid Si Ahmed
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