Depuis la signature des accords d’Abraham, le Maroc glisse chaque jour un peu plus dans la servitude à l’entité sioniste. Il ne se passe pas un jour sans que des associations, des syndicats, des activistes ou des citoyens Lambda, ne tirent la sonnette d’alarme pour affirmer que leur pays est en train de perdre sa souveraineté pour devenir une simple annexe d’Israël.
Il y a quelques jours un avion de transport de Tsahal a atterri à Kenitra au Maroc. C’est le second avion militaire de l’armée sioniste en l’espace de quelques jours qui atterrit au Maroc. Des sources ont affirmé que ces appareils supposés transporter du matériel et des équipements ayant servi aux manœuvres « African lion’s » achevées le 31 mai dernier, mais en réalité tout laisse penser que l’armée israélienne est en train d’acheminer des équipements qui seront installés dans sa future base militaire qui verra le jour non loin d’Agadir. Ce qui est désolant dans l’attitude du Maroc est qu’il est devenu l’un des principaux soutiens d’une armée en déroute et d’une entité en déliquescence.
L’armée israélienne, présentée comme un épouvantail qui avait tenu au respect tous les dirigeants arabes de la région du Moyen-Orient au point d’en faire des nervis, n’a pas résisté aux frappes de la résistance palestinienne. Elle a subi un véritable affront et ses pertes se chiffrent par centaines de morts, des milliers d’estropiés et des milliards de dollars perdus dans le financement de l’agression contre Ghaza. Sur le plan stratégique, cette armée, a perdu l’initiative sur le terrain et ses pertes face au Hezbollah, la résistance irakienne, syrienne ou les Houthis, sont considérables. Elle a perdu la bataille du renseignement comme le prouve la victoire fulgurante du Hamas le 7 octobre dernier. Aujourd’hui Israël excelle dans les crimes contre l’humanité, les assassinats d’enfants, de journalistes, de personnels des institutions internationales. Son armée est devenue aujourd’hui une bande de voyous capables de commettre les pires crimes. Les dirigeants israéliens sont l’objet de mandats d’arrêts internationaux émis par la Cour pénale internationale et son image de démocratie modèle du Moyen-Orient est aujourd’hui du domaine du passé. Elle a révélé sa véritable nature et ses soutiens occidentaux commencent à s’en éloigner grâce à la mobilisation des peuples libres du monde entier.
Et c’est cette entité paria et voyou que le Makhzen veut sauver par son silence complice et son soutien militaire aux soldats israéliens en opération à Ghaza. Il y a quelques jours, un soldat israélien qui avait participé aux manœuvres Africans Lions » avait raillé l’armée marocaine en affirmant que son commandement s‘était montré généreux en leur offrant de la chair fraiche qu’ils pouvaient déguster à satiété dans les cantonnements installés à l’occasion des manœuvres. Dans un Tweet, il avait affirmé : « elles étaient bonnes les petites marocaines qui étaient mobilisées pour nous rendre notre séjour dans le désert des plus agréables ». Rien que ça, une offense qui ne semble pas avoir ému ou soulevé la moindre réaction du commandement des Forces armées royales. Le soutien du Maroc dicté par le conseiller du roi, le sioniste André Azoulay va à l’encontre de toute logique politique. Le roi du Maroc est président du comité El Qods, le pays est membre fondateur de l’Union africaine et membre de plein droit de la Ligue arabe. Mais cela ne l’a pas empêché de se mettre sous la botte de l’aile dure du sionisme international.
Au moment où le monde entier se mobilise pour mettre Israël au ban de la communauté internationale et de l’affubler du titre d’entité voyou et génocidaire, une éventualité défendue par plusieurs organisations internationales dont l’Onu et son secrétaire général, le Maroc lui tend la perche et lui prête même allégeance. L’armée qu’il espère voir accourir à son secours pour sauver ses soldats des frappes de l’armée de libération nationale sahraouie n’arrive même à se protéger contre les frappes de la résistance palestinienne.
Elle est en train de perdre du terrain et son prestige fait de crimes contre l’humanité n’est plus qu’un lointain souvenir qu’on cite comme exemple de comportements d’États voyous et fascistes.
Slimane B.