Un premier jet de deux milliards de dinars a été injecté au profit du projet de la création d’une cinquantaine de zones industrielles à travers le pays, et qui devrait constituer un boom économique capital.
L’annonce de ce premier octroi a été faite par le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda, jeudi dernier, au cours de sa réponse devant les députés à une question de l’opposition.
L’année passée, la décision de créer au moins 50 zones industrielles a été prise en conseil des ministres. Les walis ont été chargé de trouver les assiettes financières et les études de faisabilité ont été immédiatement lancées, donnant au projet un caractère d’urgence. D’autant que le contexte économique commandait, d’un côté, de diversifier l’économie nationale, et d’un autre, de permettre à de nouveaux investisseurs de s’installer. Ainsi, le gouvernement algérien souhaite attirer et conserver les investissements en vue de la «réalisation progressive de 50 nouvelles zones industrielles à travers 39 wilayas, avec des crédits de long terme mobilisés par le Fonds national de l’Investissement ». Ces zones industrielles devraient faciliter l’accès des investisseurs, aussi bien nationaux qu’étrangers, au foncier industriel. Cette annonce a été faite dans le plan d’action que l’exécutif algérien doit soumettre prochainement au parlement.
«La réalisation et la gestion des zones industrielles fera l’objet, selon le document, d’une approche nouvelle, y compris à travers la concession aux opérateurs locaux disposés à investir dans ce domaine, avec une qualité de service adéquate. En dépit des difficultés actuelles au niveau des finances publiques, le Gouvernement maintiendra aussi les différents avantages édictés par le Code des investissements au profit des investisseurs», précise Le Temps d’Algérie.
I.M. Amine